Thursday, May 1, 2008

aaaaaaa bbbbbb ccccccccc



























CHAPITRE 1

LA CONCEPTION
MIRACULEUSE DU VOL DES INSECTES










Quand le sujet du vol est considéré,
les oiseaux viennent immédiatement à
l'esprit. Cependant, les oiseaux ne sont
pas les seules créatures à pouvoir
voler. De nombreuses espèces d'insectes
possèdent des aptitudes de vol
supérieures à celles des oiseaux. Le
papillon Monarque peut voler depuis
l'Amérique du Nord jusqu'au centre de
l'Amérique Continentale. Les mouches et
les libellules peuvent rester en
suspension dans l'air.


Les évolutionnistes affirment que les
insectes ont commencé à voler il y a 300
millions d'années. Pourtant, ils ne sont
pas capables de fournir la moindre
réponse concluante aux questions
fondamentales du type: comment le
premier insecte a-t-il développé des
ailes, pris son envol ou s'est maintenu
dans l'air?


Les évolutionnistes affirment
seulement que quelques couches de peau
sur le corps se sont probablement
transformées en ailes. En ayant
conscience du peu de crédibilité de leur
affirmation, ils affirment également que
les spécimens fossiles capables d'étayer
leur thèse ne sont pas encore
disponibles aujourd'hui.


Néanmoins, la conception sans défaut
des ailes des insectes ne laisse aucune
place aux coïncidences. Dans un article
intitulé "La conception mécanique des
ailes des insectes", le biologiste
anglais Robin Wootton écrit:


Plus nous comprenons le
fonctionnement des ailes des insectes,
plus leur conception subtile et
magnifique nous apparaît… Les structures
sont conçues traditionnellement pour se
déformer le moins possible; les
mécanismes sont conçus pour déplacer les
parties d'un composant de manière
prévisible. Les ailes des insectes
combinent les deux en un, en utilisant
des composants possédant de grandes
propriétés élastiques, assemblés
élégamment afin d'autoriser les
déformations appropriées en réponse aux
forces appropriées et afin d'utiliser au
mieux l'air. Elles ont peu, voire aucun
parallèle technologique - à ce jour.4


D'un autre côté, il n'y a aucune
preuve fossile pour appuyer l'évolution
imaginaire des insectes. C'est ce à quoi
fait référence le célèbre zoologiste
français Pierre Paul Grassé lorsqu'il
dit: "Nous sommes dans l'obscurité en ce
qui concerne l'origine des insectes."5
Examinons maintenant certaines des
caractéristiques intéressantes de ces
créatures qui laissent les
évolutionnistes dans le noir complet.








C'est Lui Dieu, le Créateur,
Celui qui donne un
commencement à toute chose,
le Formateur. À Lui les plus
beaux noms. Tout ce qui est
dans le cieux et la terre Le
glorifie. Et c'erst Lui le
Puissant, le Sage.

(Sourate al-Hasr: 24)


L'inspiration pour
l'hélicoptère: la libellule


Les ailes de la libellule ne peuvent
pas se replier contre son corps. De
plus, la manière dont les muscles du vol
sont utilisés pour bouger les ailes
diffère du reste des insectes. À cause
de ces propriétés, les évolutionnistes
affirment que les libellules sont des
"insectes primitifs".














Le photographe de la nature
Gilles Martin en train
d'observer des libellules


Au contraire, le système de vol de ces
soi-disant "insectes primitifs" n'est
rien d'autre qu'une merveille de
conception. Le premier fabriquant
mondial d'hélicoptères, Sikorsky, a
conçu un de ses hélicoptères en prenant
la libellule pour modèle.6
IBM, qui assista Sikorsky dans ce
projet, commença par modéliser une
libellule sur ordinateur (IBM 3081).
Deux mille interprétations furent
effectuées sur ordinateur à la lumière
des manœuvres de la libellule dans
l'air. Ainsi, le modèle de Sikorsky pour
transporter du personnel et de
l'artillerie fut construit sur des
exemples dérivés de la libellule.


Gilles Martin, un photographe de la
nature, a effectué une étude de deux ans
sur les libellules, et il conclut
également que ces créatures ont un
mécanisme de vol extrêmement complexe.


Le corps d'une libellule ressemble à
une structure hélicoïdale entourée de
métal. Deux ailes sont positionnées en
croix sur un corps qui affiche un
dégradé de couleurs du bleu ciel au
marron. Grâce à cette structure, la
libellule est capable d'effectuer de
superbes manœuvres. Quelle que soit la
vitesse ou la direction de son
mouvement, elle peut s'arrêter
immédiatement et commencer à voler la
direction opposée. Ou encore, elle peut
rester en suspension dans l'air afin de
chasser. Dans cette position, elle peut
bouger rapidement vers sa proie. Elle
peut accélérer jusqu'à une vitesse très
surprenante pour un insecte: 40 km/h, ce
qui est identique à un athlète courant
le 100 mètres aux Jeux Olympiques (39
km/h).














Les hélicoptères Sikorsky
ont été conçus en imitant la
conception parfaite et les
capacités de manœuvre d'une
libellule.


À cette vitesse, elle heurte sa
proie. Le choc de l'impact est très
violent. Cependant, l'armure de la
libellule est à la fois très résistante
et très flexible. La structure flexible
de son corps absorbe l'impact de la
collision. Cependant, on ne peut pas
dire la même chose pour sa proie.
Celle-ci s'évanouira ou sera même tuée
par l'impact.


À la suite de la collision, les
pattes arrière de la libellule jouent le
rôle de ses armes fatales. Les pattes se
détendent et capturent la proie choquée,
qui est ensuite rapidement démembrée et
consommée par les mâchoires puissantes
de la libellule.


La vue de la libellule est aussi
impressionnante que ses capacités à
réaliser des manœuvres soudaines à
grande vitesse. L'œil de la libellule
est considéré comme le meilleur exemple
parmi tous les insectes. Chacun des deux
yeux de la libellule représente environ
trente mille lentilles différentes. Deux
yeux semi-sphériques, chacun mesurant à
peu près la moitié de la taille de la
tête, fournissent à l'insecte un champ
de vision très large. Grâce à ses yeux,
la libellule peut pratiquement regarder
dans son dos.


Par conséquent, la libellule est un
assemblage de systèmes, chacun d'entre
eux possédant une structure unique et
parfaite. Le moindre dysfonctionnement
d'un de ces systèmes dérèglera tous les
autres. Cependant, tous ces systèmes
sont créés sans défaut et ainsi ces
créatures continuent de vivre.


Les ailes de la
libellule


La caractéristique la plus importante
de la libellule concerne ses ailes. Mais
il n'est pas possible à travers un
modèle d'évolution progressive
d'expliquer le mécanisme de vol qui
permet l'usage des ailes. Tout d'abord,
la théorie de l'évolution est
désorientée sur le sujet de l'origine
des ailes parce qu'elles ne peuvent
fonctionner correctement que si elles se
développent toutes en même temps.


Faisons l'hypothèse, pendant un court
instant, que les gènes d'un insecte
terrestre subissent une mutation et que
certaines parties de la peau affichent
un changement incertain. Il serait
absurde de suggérer qu'une autre
mutation se rajoutant à celle-ci
pourrait, par "coïncidence", former une
aile. De plus, les mutations du corps ne
fourniraient pas une aile complète à
l'insecte, et elles ne lui apporteraient
rien à part la réduction de sa mobilité.
L'insecte porterait alors un poids
supplémentaire, ce qui ne sert à rien.
Cela désavantagerait l'insecte vis-à-vis
de ses rivaux. D'ailleurs, selon le
principe fondamental de la théorie de
l'évolution, la sélection naturelle
tuerait cet insecte handicapé ainsi que
ses descendants.














L'œil d'une libellule est
considéré comme étant la
structure oculaire la plus
compliquée au monde. Chaque
œil contient environ trente
mille lentilles. Ces yeux
occupent à peu près la
moitié de la zone de la tête
et fournissent à l'insecte
un très grand champ de
vision parce qu'il peut
pratiquement regarder dans
son dos. Les ailes d'une
libellule sont conçues avec
une telle complexité
qu'elles rendent absurde la
moindre idée d'une
implication de coïncidences
dans leur origine. La
membrane aérodynamique des
ailes et chaque pore sur la
membrane est un résultat
direct de planification et
de calcul surnaturels.


Les mutations surviennent en plus
très rarement. Elles nuisent toujours
aux créatures, provoquant des maladies
mortelles dans la plupart des cas. C'est
pourquoi il est impossible que des
mutations mineures conduisent certaines
formations du corps d'une libellule à
évoluer vers un mécanisme de vol. Après
tout ceci, posons-nous cette question:
même si l'on fait l'hypothèse, contre
toute logique, que le scénario suggéré
par les évolutionnistes ait pu se
produire, pourquoi les fossiles de
"libellule primitive", qui accorderaient
une certaine crédibilité à ce scénario,
n'existent-ils pas?












La chitine, carapace
entourant le corps des
insectes, est assez solide
pour agir comme un
squelette, qui est, pour cet
insecte, formée dans une
couleur très attrayante.


Il n'y a aucune différence entre les
fossiles de libellule les plus anciens
et les libellules d'aujourd'hui. Il n'y
a aucune trace d'une "demi-libellule" ou
d'une "libellule avec de nouvelles ailes
émergentes" qui précédent ces fossiles.


Tout comme le reste des formes de
vie, la libellule est apparue tout d'un
coup et n'a pas changé depuis ce jour.
En d'autres mots, elle a été créée par
Dieu et n'a jamais "évolué".


Les squelettes des insectes sont
formés par une substance solide et
protectrice appelée chitine. Cette
substance a été créée avec suffisamment
de solidité pour former l'exosquelette.
Il est aussi suffisamment flexible pour
être déplacé par les muscles utilisés
pour voler. Les ailes peuvent bouger
d'avant en arrière ou de haut en bas.
Ces mouvements d'ailes sont facilités
par une structure d'articulation
complexe. La libellule a deux paires
d'ailes, une avancée par rapport à
l'autre. Les ailes opèrent de manière
asynchrone. C'est-à-dire, quand les deux
ailes frontales s'élèvent, la paire
d'ailes arrière descend. Deux groupes
opposés de muscles déplacent les ailes.
Les muscles sont reliés à des leviers à
l'intérieur du corps. Quand un groupe de
muscles tire une paire d'ailes en se
contractant, l'autre groupe de muscles
ouvre l'autre paire en se relâchant. Les
hélicoptères montent et descendent par
une technique similaire. Cela permet aux
libellules de planer, de reculer ou de
changer rapidement de direction.














La figure ci-dessus montre
le mouvement des ailes d'une
libellule durant le vol. Les
ailes antérieures sont
marquées d'un point rouge.
Une étude approfondie révèle
que les paires antérieures
et postérieures des ailes
battent à des rythmes
différents, ce qui donne à
l'insecte une technique de
vol superbe. Le mouvement
des ailes est rendu possible
par des muscles particuliers
opérant en harmonie.


La métamorphose de la
libellule













Un fossile de libellule vieux de
250 millions d'années et une
libellule moderne


Les libellules femelles ne s'accouplent
pas de nouveau après la fertilisation.
Cependant, cela ne pose pas de problème
aux mâles de


l'espèce Calopteryx virgo. En
utilisant les crochets de sa queue, le
mâle capture la femelle par le cou (1).
La femelle entoure ses pattes autour de
la queue du mâle. Le mâle, en utilisant
des extensions spéciales de sa queue
(2), nettoie toute trace de sperme
laissée par un autre mâle. Puis, il
injecte son propre sperme dans la cavité
reproductrice de la femelle. Puisque ce
processus prend des heures, ils volent
quelques fois dans cette position
enlacée. La libellule laisse les œufs
matures dans un lac ou une mare peu
profonds (3). Une fois que la nymphe
sort de son œuf, elle vit dans l'eau
durant trois ou quatre ans (4). Durant
cette période, elle se nourrit également
dans l'eau (5). Pour cette raison, elle
a été créée avec un corps capable de
nager assez rapidement pour attraper un
poisson et des mâchoires assez
puissantes pour démembrer une proie. Au
fur et à mesure que la nymphe grandit,
la peau entourant son corps se resserre.
Elle perd cette peau à quatre moments
différents. Quand l'heure du changement
final est arrivée, elle quitte l'eau et
commence à escalader une plante de
grande taille ou un rocher (6). Elle
grimpe jusqu'à ce que ses pattes n'en
puissent plus. Puis, elle sécurise sa
position à l'aide de crampons situés à
l'extrémité de ses pieds. Une glissade
et une chute de cette hauteur signifient
la mort.
































Cette dernière phase diffère des
quatre précédentes car Dieu façonne la
nymphe en une créature volante à travers
une transformation merveilleuse.


Le dos de la nymphe craque en premier
(7). La fente s'élargit et permet à une
nouvelle créature, totalement différente
de la précédente, de sortir. Ce corps
extrêmement fragile est assuré grâce à
des liens qui s'étendent de la créature
précédente (8). Ces liens sont créés
afin d'avoir la flexibilité et la
transparence idéale. Autrement, ils
pourraient casser et ne supporteraient
pas l'insecte, ce qui signifierait sa
chute dans l'eau et sa mort.


De plus, une série de mécanismes
aident la libellule à muer. Le corps de
la libellule rétrécit et se plisse dans
l'ancien corps. Afin "d'ouvrir" ce
corps, un système particulier de pompe
et un fluide spécial sont créés pour
être utilisés dans ce mécanisme. Ces
parties ridées du corps de l'insecte
gonflent par l'injection de fluide après
la sortie à travers la fissure (9). En
même temps, des solvants chimiques
commencent à casser les liens entre les
nouvelles pattes et les anciennes sans
dommage. Ce processus survient
parfaitement même s'il serait
dévastateur si une patte venait à être
recouverte de solvant. Les pattes
restent sèches et durcissent pendant
vingt minutes avant le moindre
mouvement.










Les ailes sont déjà complètement
développées mais sont replies. Le fluide
est pompé par des contractions
vigoureuses du corps dans les tissus des
ailes (10). Les ailes sèchent ensuite
après leur déploiement (11).
















Après avoir quitté son ancien corps
et séché complètement, la libellule
teste ses pattes et ses ailes. Les
pattes sont repliées et dépliées une par
une et les ailes sont levées et
baissées.








Enfin, l'insecte atteint la forme
conçue pour le vol. Il est difficile
pour quiconque de croire que cette
créature volant parfaitement est la même
que la créature ressemblant à une
chenille qui a quitté l'eau (12). La
libellule pompe vers l'extérieur le
fluide en excès, pour équilibrer le
système. La métamorphose est complète et
l'insecte est prêt à voler.


On se rend compte de nouveau de
l'impossibilité des affirmations de
l'évolution quand on essaye de trouver
l'origine de cette transformation
miraculeuse. La théorie de l'évolution
affirme que toutes les créatures sont
apparues via des changements aléatoires.


Cependant, la métamorphose de la
libellule est un procédé extrêmement
compliqué qui ne laisse pas la place à
la moindre erreur. Le moindre obstacle
au cours d'une de ces phases rendrait la
métamorphose incomplète et provoquerait
une lésion ou la mort de la libellule.
Une métamorphose est clairement un cycle
de "complexité irréductible" et est donc
une preuve explicite de conception.


En bref, la métamorphose de la
libellule est une des innombrables
preuves de la manière parfaite dont Dieu
crée les êtres vivants. L'art
merveilleux de Dieu se manifeste même
chez un insecte.


Les mécanismes du vol











Le système d'ailes à double
équilibre se retrouve chez
les insectes ayant des
battements moins fréquents.


Les ailes des mouches vibrent selon les
signaux électriques conduits par les
nerfs. Par exemple, chez une sauterelle,
chacun de ces signaux nerveux aboutit à
une contraction d'un muscle, ce qui à
son tour bouge l'aile. Deux groupes de
muscles opposés, appelés "fléchisseurs"
et "extenseurs", permettent aux ailes de
bouger de haut en bas en tirant dans des
directions opposées.

Les sauterelles battent des ailes
douze à quinze fois par seconde mais des
insectes plus petits ont besoin de
cadences plus élevées pour voler. Par
exemple, tandis que les abeilles, les
guêpes et les mouches battent des ailes
200 à 400 fois par seconde, ce taux
passe à 1.000 chez la mouche des sables
et certains parasites d'un millimètre de
long.7 Une autre
preuve explicite de la création parfaite
de Dieu est qu'une créature volante d'un
millimètre de long puisse battre des
ailes à la vitesse extraordinaire de
1.000 fois par seconde sans prendre feu,
se déchirer ou se fatiguer.


On a mentionné que les ailes des
mouches sont activées au moyen de
signaux électriques conduits via les
nerfs. Cependant, une cellule nerveuse
n'est capable de transmettre qu'un
maximum de 200 signaux par seconde. Dès
lors, comment est-il possible que de
petits insectes volants puissent battre
des ailes 1.000 fois par seconde?


Les mouches qui battent des ailes 200
fois par seconde ont une relation
nerf-muscle qui est différente de celle
des sauterelles. Il y a un signal
conduit pour chaque dizaine de battement
d'ailes. De plus, les muscles connus
comme étant des muscles fibreux
fonctionnent différemment des muscles
des sauterelles. Les signaux nerveux ne
préviennent que les muscles en
préparation pour le vol et, quand ils
atteignent un certain niveau de tension,
ils se relâchent d'eux-mêmes.


Il existe un système chez les
mouches, les guêpes et les abeilles qui
transforme les battements d'ailes en
mouvements "automatiques". Les muscles
qui permettent le vol chez ces insectes
ne sont pas directement reliés aux os du
corps. Les ailes sont attachées à la
poitrine avec un joint qui fonctionne
comme un pivot. Les muscles qui bougent
les ailes sont connectés aux surfaces
basses et hautes de la poitrine. Quand
ces muscles se contractent, la poitrine
bouge dans la direction opposée, ce qui,
à son tour crée une traction vers le
bas.


Relâcher un groupe de muscles conduit
automatiquement à la contraction d'un
groupe opposé suivi d'une relaxation. En
d'autres termes, c'est un "système
automatique". De cette manière, les
mouvements des muscles continuent sans
interruption jusqu'à ce qu'un signal
d'alerte contraire soit délivré par les
nerfs qui contrôlent le système.8


Un mécanisme de vol de cette sorte
peut être comparé à une horloge qui
fonctionne sur la base d'un ressort. Les
différentes parties du mécanisme sont
situées si précisément qu'un simple
mouvement met facilement en route le
battement d'ailes. Il est impossible de
ne pas voir la conception parfaite dans
cet exemple.













UN
SYSTÉME D'AILES

DOUBLEMENT ÉQUILIBRÉ






Certaines mouches battent
des ailes jusqu'à mille fois
par seconde. Afin de
faciliter ce mouvement
extraordinaire, un système
très particulier a été créé.
Plutôt que de bouger
directement les ailes, les
muscles activent un tissu
spécial auquel les ailes
sont rattachées par une
articulation en forme de
pivot. Ce tissu particulier
permet aux ailes de battre
un grand nombre de fois avec
une seule impulsion.


Le système derrière
la force de poussée












Encarsia


Il n'est pas suffisant de battre des
ailes de haut en bas pour maintenir un
vol régulier. Les ailes doivent changer
d'angle au cours de chaque battement
pour créer une force de poussée aussi
bien qu'une élévation. Les ailes ont une
certaine flexibilité pour tourner qui
dépend du type d'insecte. Les muscles de
vol principaux, qui produisent aussi
l'énergie nécessaire au vol, fournissent
cette flexibilité.


Par exemple, pour s'élever plus en
altitude, les muscles entre les
articulations des ailes se contractent
d'avantage afin d'augmenter l'angle des
ailes. Des études conduites en utilisant
des techniques de vidéo à haute vitesse
ont révélé que les ailes suivent un
chemin elliptique au cours du vol. En
d'autres mots, l'insecte ne bouge pas
seulement ses ailes de haut en bas mais
il les bouge suivant un mouvement
circulaire comme les rames d'un bateau.
Ce mouvement est rendu possible par les
muscles principaux.


Le plus grand problème rencontré par
les espèces d'insectes ayant de petits
corps est l'inertie atteignant des
niveaux significatifs. L'air se comporte
comme une colle sur les ailes de ces
petits insectes et réduit grandement
leur efficacité.












Les mouches des fruits ont
besoin de grandes quantités
d'énergie afin de maintenir
1.000 battements à la seconde.
Cette énergie se trouve dans les
nutriments riches en hydrates de
carbone qu'elles extraient des
fleurs. À cause de leurs rayures
jaunes et noires et de leur
ressemblance avec les abeilles,
ces mouches arrivent à se
soustraire à un grand nombre
d'attaquants.


Par conséquent, certains insectes,
dont la taille des ailes n'excède pas un
millimètre, doivent battre des ailes
1.000 fois par seconde afin de surmonter
l'inertie.


Les chercheurs pensent que cette
vitesse seule n'est pas suffisante pour
porter l'insecte et qu'il utilise
d'autres systèmes.















Une mouche est 100 milliards de
fois plus petite qu'un avion.
Néanmoins, elle est équipée avec
un dispositif compliqué
fonctionnant comme un gyroscope
et un stabilisateur horizontal,
qui sont vitalement importants
pour pouvoir voler. Ses
techniques de manœuvrabilité et
de vol, d'un autre côté, sont de
loin supérieures à celles d'un
avion.

Comme exemple, on peut citer certains
types de petits parasites, Encarsia,
qui utilisent une méthode appelée
"frappe et s'écarte". Dans cette
méthode, les ailes sont frappées l'une
contre l'autre à la pointe des plumes
puis s'écartent. Les faces avant des
ailes, où une grosse veine est située,
se séparent en premier, permettant une
circulation d'air dans la zone
pressurisée entre les deux. Ce flux crée
un vortex aidant la force d'élévation du
frappement des ailes.9


Il existe un autre système
particulier créé pour maintenir les
insectes fermement dans l'air. Certaines
mouches ont seulement une paire d'ailes
et des organes ronds sur le dos appelés
haltères. Les haltères battent comme des
ailes normales durant le vol mais ne
produisent aucune force d'élévation
comme le font les ailes. Les haltères
bougent quand la direction de vol
change, et empêchent l'insecte de perdre
sa direction. Ce système ressemble au
gyroscope utilisé pour la navigation
dans les avions d'aujourd'hui.10














Beaucoup d'insectes peuvent
replier leurs ailes. Une
fois repliées, les ailes
sont facilement manipulées
grâce aux parties
auxiliaires à leur
extrémité. L'US Air Force a
produit l'avion Intruder E6B
avec des ailes pliables
après s'être inspirée de cet
exemple. Tandis que les
abeilles et les mouches sont
capables de replier leurs
ailes complètes sur
elles-mêmes, le E6B ne peut
replier que la moitié de ses
ailes.










La résiline


L'articulation de
l'aile contient une protéine
spéciale, appelée résiline,
qui est extrêmement
flexible. En laboratoire,
les ingénieurs chimistes
travaillent pour reproduire
ce composé chimique, qui
affiche des propriétés très
supérieures par rapport au
caoutchouc naturel ou
artificiel. La résiline est
une substance capable
d'absorber la force qui lui
est appliquée aussi bien que
de libérer toute l'énergie
une fois que cette force
disparaît.

De ce point de vue,
l'efficacité de la résiline
atteint la valeur très
élevée de 96%. De cette
manière, approximativement
85% de l'énergie utilisée
pour soulever l'aile est
stockée et réutilisée quand
elle redescend.11
Les parois et les muscles
thoraciques sont aussi
construits afin d'aider ce
phénomène.















Le dessin sur la gauche montre
les capacités de manœuvre de
trois avions qui sont considérés
comme étant les meilleurs de
leurs catégories. Cependant, les
mouches et les abeilles sont
capables de changer soudainement
de direction sans réduire leur
vitesse. Cet exemple démontre à
quel point la technologie des
avions à réaction est faible en
comparaison de celle des
abeilles et des mouches


Le dessin, qui indique le chemin
suivi par une abeille à
l'intérieur d'un cube en verre,
montre à quel point l'abeille
réussit à voler dans n'importe
quelle direction y compris vers
le haut et le bas, à atterrir et
à décoller.



Le système
respiratoire particulier des insectes


Les mouches volent à des vitesses
très élevées par rapport à leur taille.
Les libellules peuvent voler jusqu'à 40
km/h. Des insectes plus petits peuvent
même atteindre 50 km/h. Ces vitesses
équivalent à des milliers de kilomètres
par heure chez nous les humains. Les
humains ne peuvent atteindre ces
vitesses qu'avec des avions. Cependant,
quand on considère la taille d'un avion
en comparaison à celle d'un humain, il
apparaît clairement que ces insectes
volent en réalité beaucoup plus vites
que les avions.


Les avions à réaction utilisent des
carburants spéciaux pour leurs moteurs.
Le vol des insectes nécessite également
de hauts niveaux d'énergie. Les insectes
ont aussi besoin de grandes quantités
d'oxygène afin de brûler cette énergie.
Le besoin pour de grands volumes
d'oxygène est satisfait par un système
respiratoire extraordinaire logé dans le
corps des mouches et d'autres insectes.













Il existe un
système extraordinaire créé dans
les corps des mouches et
d'autres insectes afin de
satisfaire leur besoin élevé en
oxygène: l'air, comme dans la
circulation sanguine, est
transporté directement dans les
tissus au moyen de tubes
particuliers.

Un exemple de ce système chez
les sauterelles est décrit
ci-dessus:


A) La
trachée-artère d'une sauterelle
vue sous un microscope
électronique. Autour des parois
de la trachée se trouve un
renfort en spiral similaire à
celui d'un tuyau d'aspirateur.

B) Chaque trachée-artère fournit
de l'oxygène aux cellules du
corps de l'insecte et enlève le
gaz carbonique.


Ce système respiratoire fonctionne
différemment du nôtre. En ce qui nous
concerne, nous inspirons l'air dans nos
poumons. Là, l'oxygène est dissout dans
le sang qui le transporte vers toutes
les parties du corps. Quant à la mouche,
ses besoins en oxygène sont si élevés
qu'il ne peut y avoir de délai pour le
transport de l'oxygène aux cellules du
corps par le sang. Pour résoudre ce
problème, un système très particulier
existe. Les conduits d'air dans le corps
de l'insecte transportent l'air vers
différentes zones du corps. Tout comme
le système circulatoire du corps, il
existe un réseau complexe et intriqué de
tubes (appelé système "trachéal") qui
fournit l'air contenant l'oxygène à
chaque cellule du corps.


Grâce à ce système, les cellules qui
composent les muscles du vol extraient
l'oxygène directement de ces tubes. Ce
système aide également à refroidir les
muscles qui fonctionnent jusqu'à des
taux de 1.000 cycles par seconde.


Il est évident que ce système est un
exemple de création. Aucun processus dû
à des coïncidences ne peut expliquer une
conception aussi complexe. Il est
également impossible que ce système se
soit développé par étapes successives
comme le suggère l'évolution. À moins
que le système trachéal soit
complètement fonctionnel, aucune étape
intermédiaire ne pourrait être d'aucun
avantage pour la créature, mais au
contraire, l'handicaperait en rendant
son système respiratoire non
fonctionnel.


Tous les systèmes que nous avons
étudiés jusqu'ici démontrent de la même
manière qu'il existe une conception
extra-ordinaire jusque dans des
créatures insignifiantes comme les
mouches. Une simple mouche est un
miracle qui témoigne de la conception
parfaite dans la création de Dieu. D'un
autre côté, le "processus
évolutionniste" adopté par le darwinisme
est très loin d'expliquer le
développement d'un seul système chez la
mouche. Dans le Coran, Dieu invite tous
les humains à considérer ce fait:


Ô hommes! Une
parabole vous est proposée, écoutez-la:
ceux que vous invoquez en dehors de Dieu
ne sauraient même pas créer une mouche,
quand [bien] même ils s'uniraient pour
cela. Et si la mouche les dépouillait de
quelque chose, ils ne sauraient le lui
reprendre. Le solliciteur et le
sollicité sont [également] faibles!
(Sourate al-Hajj: 73)


"… ILS NE SAURAIENT
MÊME PAS CRÉER UNE MOUCHE…"


Même une simple mouche est supérieure
aux appareils technologiques que
l'humanité a produits. De plus, c'est un
"être vivant". Les avions et les
hélicoptères sont utilisés pendant un
certain temps, après quoi ils sont
abandonnés à la rouille. La mouche, d'un
autre côté, produit une progéniture
similaire.










Ô hommes! Une
parabole vous est proposée, écoutez-la:
ceux que vous invoquez en dehors de Dieu
ne sauraient méme pas créer une mouche,
quand méme ils s'uniraient pour cela…
Ils n'ont pas estimé Dieu à Sa juste
valeur; Dieu est certes Fort et
Puissant. (Sourate al-Hajj: 73-74)















gauche) Une mouche peut
facilement marcher sur les
surfaces les plus glissantes
ou rester accrochée sur un
plafond pendant des heures.
Ses pieds sont mieux équipés
pour s'accrocher au verre,
aux murs et aux plafonds que
ceux d'un grimpeur. Si les
griffes rétractiles ne sont
pas suffisantes, des
coussinets à succion sur ses
pieds l'attachent à la
surface. La puissance de
tenue de la succion a été
augmentée par un fluide
appliqué à cet effet.



(à droite) La mouche commune
utilise le labelle situé
dans sa bouche pour "tester
la qualité" de la nourriture
avant de se nourrir.
Contrairement à beaucoup
d'autres créatures, la
mouche digère sa nourriture
extérieurement. Elle
applique un fluide
dissolvant à la nourriture.
Ce fluide dissout la
nourriture en liquide que la
mouche peut aspirer. Puis,
la mouche absorbe les
nutriments liquides au moyen
du labelle qui applique
doucement le liquide dans sa
trompe.



Le vol d'une mouche commune est un
phénomène extrêmement compliqué. Tout
d'abord, la mouche inspecte
méticuleusement les organes utilisés
lors de la navigation. Puis, elle se
prépare au vol en Le vol d'une mouche
commune est un phénomène extrêmement
complexe. Tout d'abord, la mouche
inspecte méticuleusement les organes
utilisés lors de la navigation Puis,
elle se prépare au vol en ajustant les
organes d'équilibrage de l'avant. Enfin,
elle calcule l'angle de décollage en
fonction de la direction du vent et de
sa vitesse, au moyen des récepteurs de
ses antennes. Puis elle décolle. Mais
tout ceci se déroule en un centième de
seconde. Une fois en l'air, elle peut
accélérer rapidement et atteindre une
vitesse de 10km/h.


Pour cette raison, on peut lui donner
le surnom de "maître du vol
acrobatique". Elle peut voler en
réalisant des zigzags extraordinaires.
Elle peut décoller à la verticale d'où
elle se trouve. Quelle que soit la
surface, glissante ou non accueillante,
elle peut atterrir avec succès n'importe
où.


Une autre capacité de ce magicien des
airs est sa capacité à atterrir sur les
plafonds. À cause de la gravité elle ne
devrait pas pouvoir tenir; elle devrait
tomber. Cependant, elle a été créée avec
certains systèmes qui rendent
l'impossible possible. À l'extrémité de
ses pattes se trouvent de minuscules
coussins à succion. De plus, ces
coussinets répandent un fluide collant
lorsqu'ils touchent une surface. Ce
fluide collant lui permet de rester
accrochée à un plafond. Lorsqu'elle
s'approche du plafond, elle allonge ses
pattes vers l'avant et dès qu'elle sent
le contact du plafond elle se retourne
et s'accroche à celui-ci. La mouche
commune a deux ailes. Ces ailes, qui
sont fusionnées à moitié avec le corps
et contiennent une membrane très fine
entrecoupée de veines, peuvent
fonctionner indépendamment l'une de
l'autre. Cependant, au cours du vol,
elles bougent d'avant en arrière sur un
axe comme les avions à une seule aile.
Les muscles permettant le mouvement des
ailes se contractent au décollage et se
relâchent à l'atterrissage. Bien qu'ils
soient contrôlés par des nerfs au début
du vol, ces muscles et les mouvements
des ailes deviennent automatiques après
un certain moment.


Des récepteurs situés sous les ailes
et à l'arrière de la tête envoient
immédiatement au cerveau des
informations concernant le vol. Si la
mouche rencontre un nouveau courant
d'air durant le vol, ces récepteurs
envoient rapidement les signaux
nécessaires au cerveau. Les muscles,
alors, commencent à diriger les ailes
selon la nouvelle situation. C'est de
cette manière qu'une mouche peut
détecter un autre insecte qui crée un
courant d'air supplémentaire et peut se
mettre en sécurité la plupart du temps.
La mouche commune bouge ses ailes des
centaines de fois par seconde. L'énergie
dépensée au cours du vol est environ
cent fois celle dépensée lorsqu'elle se
repose. De ce point de vue, on peut dire
que c'est une créature très puissante
car le métabolisme humain ne peut
dépenser que dix fois plus d'énergie
dans les situations d'urgence en
comparaison du rythme normal de la vie.
En outre, un être humain ne peut
maintenir cette dépense d'énergie que
pendant quelques minutes seulement alors
que la mouche commune peut soutenir ce
rythme pendant une demi-heure et elle
peut voyager sur deux kilomètres à la
même vitesse.12
















La conception de ses ailes donne
à la mouche ses capacités de vol
supérieures. Les bords, les
surfaces et les veines de ces
ailes sont recouverts de poils
récepteurs hautement sensibles
qui permettent à la mouche de
détecter les courants d'air et
les pressions mécaniques.


L'œil de la
mouche commune est compose de
6.000 structures oculaires
hexagonales, appelées ommatidies.
Puisque chaque ommatidie est
dirigée dans une direction
différente, c'est-à-dire vers
l'avant, l'arrière, le dessous,
le dessus et sur tous les côtés,
la mouche peut voir n'importe où.
En d'autres mots, elle peut tout
voir dans un champ de vision de
360 degrés. Huit neurones photo-récepteurs
(des récepteurs de lumière) sont
attachés à chacune de ces unités.
Donc, le nombre total de
cellules réceptrices dans un œil
est d'environ 48.000. C'est
ainsi qu'il peut analyser
jusqu'à 100 images par seconde.






Saturday, April 19, 2008

LE RAYON:UNE MERVEİLLE D'İNGENİERİE

http://www.harunyahya.fr/

[Allah est le] Seigneur des cieux et de la terre et de ce qui existe entre eux, le Puissant, le grand Miséricordieux.(Sourate Sâd, 66)
Une des distinctions les plus stupéfiantes à propos des abeilles est les cellules hexagonales des rayons qu’elles font. En observant un large groupe d’abeilles qui construisent des rayons de miel, on pourrait supposer que le résultat final doit être une totale confusion. Les chances semblent être minces que ces insectes, qui semblent tous agir indépendamment l’un de l’autre, puissent produire des structures si imposantes. Toutefois, contrairement aux apparences, les abeilles travaillent ensemble à la construction du rayon en complète harmonie et d’une manière extrêmement ordonnée. En effet, même si elles commencent à différents points, elles construisent toutes des cellules ayant exactement la même taille. Les joints, là où elles se rencontrent au centre, sont invisibles et il n’y a jamais d’erreur dans les angles de leurs hexagones.
Les abeilles construisent des rayons seulement si la ruche en a besoin. Elles les construisent pour s’abriter, emmagasiner de la nourriture et élever les larves, et chaque aspect des rayons est réglementé. Par exemple, chacun d’eux est double-face et les cellules partagent une base commune ; chaque face du rayon peut avoir des centaines, voire des milliers de cellules, produites de manière ordonnée afin d’être remplies de miel, de pollen et d’œufs.
Le haut du rayon, jusqu’au centre, est rempli avec du miel. Le pollen est emmagasiné en dessous du miel et les œufs se trouvent tout au fond. Les magasins de miel continuent aussi aux bords latéraux de la ruche. Cependant, les ouvrières emmagasinent toujours quelques rangées de pollen entre les chambres larvaires et celles utilisées pour le miel.120 Cela empêche les trois contenus, le miel, les larves et le pollen, d’être mépris l’un pour l’autre dans l’obscurité presque totale de la ruche. Sans aucun doute, le fait que le miel et les larves soient gardés séparément est au bénéfice des humains, autrement, les apiculteurs seraient confrontés à un problème irrésoluble : tenter de séparer une partie du rayon à miel dans leurs efforts d’extraire le miel endommagerait inévitablement les nouveaux membres de la colonie. La présence de larves dans le miel le rendrait aussi moins agréable au goût.
Les cellules du rayon sont remplies avec du miel, du pollen et des œufs dans un ordre spécifique. Du haut jusqu’au centre : miel. La partie centrale : pollen. Le bas : les chambres larvaires. Les cellules pour les nouvelles reines sont construites tout au fond.
Encore une fois, le comportement conscient permet cette séparation. En apparence, il n’y a pas de différence entre les cellules du rayon pour les larves, le pollen et le miel, elles sont toutes identiques. Mais en dépit de cette ressemblance, comme nous l’avons déjà vu, la reine ne commet jamais l’erreur de pondre ses œufs dans les cellules vides destinées au miel ou au pollen, mais les pond toujours au bon endroit. Il n’y a pas de doute que cette aptitude de discernement lui a été donnée par Allah.
Que pensent les évolutionnistes à propos de la construction des rayons ?
Comme tous les autres êtres vivants, les abeilles ont leurs propres et uniques formes de comportement, lesquelles soulèvent nombre de questions pour les évolutionnistes. Ils n’ont pas de réponse à beaucoup de ces questions, telles les rayons faits par les abeilles et la communication entre elles, simplement parce qu’il est impossible d’expliquer la vie sociale et les attributs des abeilles en termes de mécanismes évolutionnaires.
Dans plusieurs déclarations, Charles Darwin a admis qu’il avait trouvé difficile d’expliquer le comportement des abeilles et des fourmis, connus comme étant des "insectes sociaux" parce qu’elles vivent en colonies, en fonction des mécanismes de sa théorie. Dans une question qu’il pose dans L’origine des espèces Darwin insiste sur l’inconsistance de la théorie dont il est l’auteur à l’égard des instincts :
Les instincts peuvent-ils s'acquérir et se modifier par l'action de la sélection naturelle ? Comment expliquer l'instinct que pousse l'abeille à construire des cellules et qui lui a fait devancer ainsi les découvertes des plus grands mathématiciens ?121
La structure générale du rayon
Si on divise un rayon au milieu, une vue très intéressante se présente. Le rayon a une cloison qui, comme toutes les autres parties du rayon, est faite de cire et forme une fondation commune aux cellules qui se réfléchissent sur les deux côtés. Le plancher commun des cellules n’est pas de niveau, mais une série de dépressions sont faites pour s’ajuster l’une à l’autre dans le but de sauver de l’espace. Les parois latérales de chaque hexagone sont légèrement inclinées par rapport à la cloison. Cette inclinaison empêche au miel de s’écouler des cellules remplies.122
Il y a une structure des plus régulières dans les rayons, de façon à ce que le miel et les larves ne s’entremêlent jamais.
De plus, il y a également une hiérarchie dans la ruche. Les cellules des ouvrières sont à l’étage supérieur, celles des faux-bourdons, qui sont moins nombreux, sont situées en dessous et les cellules royales sont construites au niveau le plus bas. Toutes ces cellules du couvain sont construites en fonction de la nécessité. Par exemple, quand le nombre de mâles dans la ruche diminue ou à la fin de l’hiver (pendant l’hiver, il n’y a pas de faux-bourdons dans la ruche), les abeilles commencent à faire de plus grandes cellules pour y loger les mâles. De la même façon, les cellules royales sont construites seulement quand la ruche a besoin d’une nouvelle reine.
Dans la construction des rayons, il y a beaucoup d’autres détails incroyables, tels les calculs mathématiques requis pendant la production et l’utilisation de la matière première.
Le premier stade dans la construction du rayon : la production de la cire
La cire d’abeille est le principal matériau de construction du rayon. Les abeilles sécrètent de la cire à partir de leurs quatre paires de glandes situées sous leur abdomen. Au point de rencontre de ces glandes, il y a deux petits orifices. C’est là où la cire est sécrétée, en petites et minces écailles. Pour ramasser cette cire, les abeilles utilisent les crochets faits de petits poils situés sur leurs pattes postérieures. Elles poussent ensuite la cire en avant vers leurs pattes médianes, puis vers leurs pattes antérieures. (Les abeilles ont six pattes). Finalement, elles prennent la cire dans leur bouche et la rende malléable en la mâchant.123 Aussitôt qu’une écaille de cire est enlevée, une autre fait immédiatement son apparition derrière elle.
Pour la sécrétion de la cire, la chaleur est le facteur le plus important. Pour cette raison, quand les ouvrières commencent à construire le rayon, elles se groupent premièrement ensemble dans une chaîne ressemblant à une grosse balle. La température de 350C nécessaire pour que la cire d’abeille devienne malléable est donc assurée et elle devient alors une substance pliable appropriée à la construction.
La cire d’abeille est blanche quand elle est premièrement sécrétée. Après que le pollen et les autres matériaux y ont été mélangés, la couleur tourne au jaune et au brun. Les ingrédients chimiques de la cire d’abeille sont les suivants :
La cire apparaît comme des plaques dans les ouvertures du dessus.
Hydrocarbures . . . 14%
Monoesters . . . 35%
Diesters . . . 14%
Hydroxy-polyesters . . . 8%
Acides libres . . . 12%
Le processus de production de la cire nécessite des quantités d’énergie considérables. Les abeilles consomment approximativement 22 kilogrammes de miel pour être en mesure de faire 1 kilo de cire d’abeille. Les abeilles prennent de leurs glandes sécrétoires des grains de cire dont la taille n’est pas plus grande qu’une tête d’épingle.125 Cela explique clairement pourquoi la cire d’abeille est si précieuse. Les abeilles tirent le maximum de la cire d’abeille en utilisant jusqu’à la plus infime particule. En effet, il a été observé que même lorsqu’elles doivent abandonner complètement la ruche, elles préfèrent apporter la cire d’abeille à la nouvelle ruche plutôt que de produire de la nouvelle cire en consommant du miel. Le scientifique allemand N. Koeniger a fait des recherches sur ce sujet et il a trouvé une colonie qui a abandonné son ancienne ruche pour en établir une nouvelle. Le jour suivant, quand les ouvrières retournaient à la ruche, Koeniger les observait mâcher la cire de l’ancienne ruche et la transporter à la nouvelle. La raison de ce comportement déterminé est qu’une grande partie de l’énergie de l’abeille va à la production de la cire.126
Les abeilles utilisent leur cire d’une manière très économe pour construire le plus de rayons de miel possible avec la plus petite quantité de cire possible. Par exemple, il a été calculé que les abeilles utilisent seulement 40 grammes de cire pour faire un rayon d’une dimension de 22,5 par 37 centimètres. Un tel rayon peut contenir plus de deux kilogrammes de miel.127
Comment la cire d’abeille a-t-elle été créée ?

La construction du rayon dépend de l’existence de la cire. Le fait que cette substance idéale pour faire les rayons soit produite par les abeilles est en soi une preuve de la création.
Les évolutionnistes maintiennent que les abeilles ne possédaient pas cet attribut lorsqu’elles sont apparues la première fois et que tous leurs attributs et comportements se sont développés graduellement, à la suite d’une série de coïncidences. Il sera maintenant utile d’examiner la nature infondée de ces affirmations en posant un certain nombre de questions qui exigent des réponses.
Avant tout, comment les abeilles ont-elles découvert les ingrédients de la cire d’abeille, laquelle est composée de substances qui leur sont complètement inconnues ?
Comment se fait-il que chaque abeille ait été capable d’employer la même formule pendant des millions d’années ?
Comment les abeilles arrivent-elles à former les glandes et organes nécessaire à produire un matériau aussi idéal que la cire d’abeille à l’intérieur de leurs propres corps ?
Supposons pour un instant que les abeilles aient d’une manière ou d’une autre générer la cire d’abeille, la matière première pour leurs rayons. Mais ce succès n’a pas de signification s’il est pris seul, parce qu’au même moment, l’abeille doit aussi posséder toutes les connaissances et compétences techniques pour le travail de construction qu’elle effectuera.
Supposons aussi, peu importe que ce puisse être tout à fait impossible, que, par hasard, une abeille vienne réellement en possession de tous ces attributs. Ce n’est encore pas suffisant. L’abeille en question aurait aussi besoin d’enseigner sa connaissance aux autres membres de la colonie qui doivent former les systèmes nécessaires à produire la cire d’abeille dans leurs propres corps. De plus, cette abeille doit aussi transmettre cette information et le système de production aux générations subséquentes.
Produire de la cire est un processus assez difficile et laborieux. Les abeilles l’extraient de glandes cirières en morceaux pas plus grands qu’une tête d’épingle. Les photos montrent les abeilles faisant les rayons de miel.
Les abeilles commençant les travaux de construction. Pour obtenir la température nécessaire à la production de la cire, premièrement les abeilles se regroupent ensemble, augmentant la température. Puis, elles modèlent la cire dans leurs bouches et construisent le rayon consistant en des cellules parfaitement hexagonales.
Les abeilles doivent en plus connaître la division du travail qui leur permet de travailler ensemble. Il n’est pas suffisant que chaque abeille possède la connaissance et la compétence pour construire les rayons ; elles a aussi besoin d’une intelligence consciente avec laquelle établir l’organisation requise. De telles questions, à savoir comment les abeilles réalisent cette organisation, comment la communication est établie entre elles et pourquoi il ne se crée jamais de confusion entre des dizaines de milliers d’abeilles dans l’obscurité de la ruche, ont encore besoin de trouver une réponse.
Toutes les personnes rationnelles ont besoin d’utiliser leur conscience et méditer sur les conditions établies ci-dessus en termes généraux. Il n’est évidemment pas possible pour un insecte comme l’abeille d’être venu en possession des attributs nécessaires à faire les rayons et de les utiliser de la façon la plus avantageuse, totalement par hasard. Cette extraordinaire aptitude à la construction n’est compatible ni avec la taille de l’abeille, ni avec la capacité de son cerveau, ni avec sa raison et sa conscience.
Examinons les aptitudes des abeilles en les comparant avec celles de l’homme. Est-ce qu’une personne possédant raison et intelligence pourrait créer dans son propre corps une nouvelle sécrétion qui lui soit avantageuse et ce, de sa propre volonté ? Pourrait-elle, par exemple, concevoir un nouveau système qui permette aux glandes salivaires à l’intérieur de son corps de produire de la colle ? Tout le monde réalise qu’une telle prouesse est absolument hors de question. Est-il donc raisonnable de s’attendre à ce qu’une abeille soit capable de faire ce que les êtres humains ne peuvent pas faire ?
Ni l’abeille, ni un autre être vivant sur terre, ne peut ajouter à volonté de nouveaux organes à son corps, ni non plus les faire produire de toutes nouvelles sécrétions. Les structures corporelles et les miraculeuses aptitudes des abeilles prouvent clairement qu’elles ont été créées par un Créateur. Pareillement à tous les autres êtres vivants sur terre, les abeilles ont été créées par Allah Qui, avec les abeilles, manifeste des exemples sans pareils de Son intellect pour que les humains y réfléchissent et en tirent des leçons. Allah est tout-puissant. La responsabilité d’une personne rationnelle est d’écouter sa conscience, se tourner vers Allah, notre Créateur, dans tout ce qu’elle fait et de mener sa vie à la lumière de Ses commandements :

Dis : "Qui vous attribue de la nourriture du ciel et de la terre ? Qui détient l’ouïe et la vue, et Qui fait sortir le vivant du mort et fait sortir le mort du vivant, et Qui administre tout ?" Ils diront : "Allah." Dis : "Alors, ne le craignez-vous donc pas ?" (Sourate Yunus, 31)

Comment les dimensions des identiques cellules composant le rayon sont-elles établies ?
Si tous les arbres sur terre étaient des calames et si la mer, où confluent sept autres mers, était une mer d’encre, la parole d’Allah ne s’épuiserait pas. Allah est tout-puissant et sage. (Sourate Luqman, 27)
La construction du rayon est un miracle en soi. Les rayons sont composés d’identiques cellules hexagonales exceptionnellement régulières et offre de plus une autre indication de l’intelligence supérieure manifestée par les abeilles.
Les abeilles commencent à construire un rayon à partir du dessus et travaillent du haut vers le bas, à partir de deux ou trois différents endroits. La construction du rayon s’élargit vers les deux côtés et se joint aux deux autres rangées. Ce travail est exécuté de manière si harmonieuse et régulière qu’en fait, il est impossible de dire où les trois différentes parties s’unissent ensemble. Les pièces du rayon construit à partir de trois endroits différents sont si régulières que, malgré qu’elles soient composées de centaines de cellules et qu’elles aient des centaines d’angles, elles semblent n’être qu’une seule structure. On ne peut voir aucun joint. Cela démontre que les abeilles n’ont pas entrepris cette tâche par hasard, mais qu’elles calculent les distances entre le point de départ et le point d’arrivée. La largeur des cellules à miel, à pollen et à larves est aussi standardisée de 5,2 à 5,4 millimètres. Seules les cellules de mâles sont plus larges, de 6,2 à 6,4 millimètres.128
Une abeille mesure la largeur et l’épaisseur des cellules du rayon grâce à ses poils sensoriels récepteurs (sensilles trochoïdes) qui sont concentrés principalement sur la bouche et les antennes. Il a été établi que sur une seule antenne d’abeille, il y a environ 8.500 sensilles trochoïdes et quelques 500.000 cellules réceptrices.129 En utilisant ces poils, l’abeille mesure l’épaisseur des parois de la cellule qu’elle fabrique. En faisant ces calculs, elle se comporte avec extrême prudence. Une abeille ajoutant de la cire à une cellule pousse constamment sur la paroi, en déterminant son élasticité et son épaisseur selon ses mouvements. En conséquence de tous ces procédés, une situation miraculeuse se produit. L’épaisseur de la paroi du rayon construite par toutes les abeilles est de 0,07 millimètre et peut en dévier de seulement 0,002 millimètre.130
La façon dont les cellules du rayon sont jointes ensemble est aussi d’un grand intérêt. Les abeilles commencent sur la prochaine cellule avant même qu’elles aient fini la première. La construction de nouvelles cellules adjacentes commence plus en bas pendant que les parois latérales de la première cellule sont ajoutées. Au fur et à mesure que la construction du rayon avance, de nouvelles abeilles deviennent elles aussi impliquées dans ce processus. Ce qui est très intéressant est que chaque abeille prenant part à la construction du rayon subséquent réalise immédiatement à quel stade se trouve la construction et sait exactement où commencer.
Après que la cellule du rayon a été formée et portée à sa forme finale, les abeilles complètent le processus en durcissant la cire avec un autre liquide régurgité. Ceci mène à l’achèvement des parfaits et identiques hexagones du rayon. Pourtant, le nombre de cellules construites par les abeilles est très élevé. Par exemple, pour emmagasiner 9,9 kilogrammes de miel, les abeilles doivent bâtir un rayon de 35.000 cellules.131
Comme on peut le voir à partir de toute l’information donnée jusqu’à présent, il existe une perfection littérale dans le rayon, tant pendant sa construction qu’en général. Même le design des bords extérieurs du rayon est stupéfiant. Les abeilles utilisent les hexagones pour les opercules du rayon, les trapézoïdes pour les parois latérales et les losanges équilatéraux pour la base. Elles renforcent le rayon en faisant en sorte que la base d’une cellule soit la base de trois cellules du côté opposé du rayon.

La construction du rayon par les abeilles est sans égal
Plus les scientifiques étudient le monde des abeilles, plus ce monde les ébahit. Ils sont stupéfaits par les calculs concernant les formes géométriques telles l’hexagone, le trapézoïde et le losange et par la manière dont les abeilles complètent si parfaitement des détails tels que l’endroit dans le rayon où ces formes doivent se trouver. Murray Hoyt, auteur de l’un des plus importants livres écrits sur le sujet, The world of bees résume la construction des rayons comme suit :
Il est totalement incroyable que, avec des milliers d’abeilles qui viennent et ajoutent leur petit morceau de cire à l’endroit où le "rallongement" est en cours, vous n’obteniez pas un millier de différentes variations de forme et d’épaisseur. Vous êtes amené à la conclusion que chacun de ces milliers d’insectes doit lui-même être un ingénieur diplômé.
Chaque abeille n’ajoute qu’une minuscule partie à une zone donnée du rayon. Cependant, chaque cellule se retrouve avec la même taille et la même forme que toutes les autres. A partir de l’apparente désorganisation et du chaos au petit bonheur du travail sur les rayons, arrive la perfection de l’uniformité. Quand vous observez le travail pendant qu’il est en cours, vous avez même l’impression que chaque abeille se constitue comme étant une équipe d’inspection formée d’un seul individu. Elle examine le travail, y met la main ici et là, puis elle retourne à vaquer à ses occupations. Avec des milliers d’abeilles qui le font, vous obtenez on ne sait trop comment ce parfait produit fini.132
LES MESURES PARFAITES DU RAYON
La photo ci-dessus montre un rayon fait par les abeilles à partir de cellules parfaitement hexagonales. Les illustrations sur la page suivante sont des images informatisées en trois dimensions des rayons de miel. Pour obtenir les images du rayon, un expert du secteur a utilisé des programmes informatisés capables de produire des dessins en calculant les différents angles. Cependant, les abeilles n’utilisent aucun équipement en faisant leurs rayons tout aussi parfaits. L’importance de leur succès devient plus apparente quand nous comparons la photo aux dessins des rayons. Comment se fait-il que les abeilles aient été capables de construire des rayons d'une pareille perfection pendant des millions d’années ? Les abeilles n’ont pas l’aptitude de calculer les angles ; elles n’ont pas non plus la connaissance des formes géométriques. C’est Allah, Qui a créé l’univers entier, Qui inspire dans les abeilles la connaissance avec laquelle elles peuvent construire leurs rayons.
Les déclarations ci-dessus poussent à la réflexion. Il est extrêmement difficile pour un être humain de dessiner les formes géométriques régulières en absence d’instruments tels une règle ou une équerre à dessin. Il est presque impossible de faire correctement des angles internes de 120 degrés d’un hexagone, ce que les abeilles réussissent à faire, dans une obscurité presque complète.
De plus, les formes que nous dessinons sur le papier sont à deux dimensions. Toutefois, les abeilles produisent des prismes hexagonaux à trois dimensions. Pendant la construction de ces prismes tridimensionnels, elles effectuent de très délicats calculs concernant l’épaisseur et l’élasticité des parois. De plus, puisque le rayon a deux faces, il y a le problème de joindre la base des cellules des deux côtés. Puis, toutes les cellules sont construites à une inclinaison de 13 degrés pour être en mesure et ce afin d’éviter que le miel s’écoule.133

En plus de tout cela, comme nous l’avons montré, la structure du rayon est formée en joignant ensemble des composants séparés. En d’autres mots, le rayon ne commence pas par une seule pièce qui s’agrandit au fur et à mesure que ladite pièce s’élargit. Les pièces produites séparément par les abeilles sont ajoutées aux extrémités. Pourtant, au même moment, il ne reste aucune trace des joints entre les sections du rayon produites dans différentes zones. Aux intersections, les hexagones ne sont pas à demi formés ou de différentes dimensions, par conséquent, aucun problème de cellules étant d’une hauteur différente ou mutuellement incompatibles ne survient. Les abeilles unissent si parfaitement les cellules ensemble qu’il est impossible d’identifier les points de jonction.
Le dessin ci-dessous illustre la structure dos-à-dos des rayons et les angles à l’intérieur de ces derniers. Chacune des abeilles faisant un rayon construit des cellules en calculant ces angles.
Pourquoi les abeilles ne commencent-elles pas la construction du rayon à partir d’un seul côté ? Si elles le faisaient, la construction prendrait beaucoup plus de temps. Parce que la zone en construction serait limitée, les nouvelles abeilles ne pourraient s’unir au travail que lorsque de nouvelles cellules seraient ajoutées. Au contraire, quand le travail débute avec toutes les abeilles commençant de plusieurs côtés, le rayon est achevé beaucoup plus vite puisqu’un plus grand nombre d’abeilles peut entreprendre le travail.
Comme nous l’avons vu, il y a une énorme quantité de détails impliqués dans la construction des rayons. Clairement, le rayon est une structure spéciale et il est illogique d’imaginer qu’il pourrait avoir été créé par hasard. Chaque stade de la vie des abeilles est une manifestation de l’infinie puissance et de l’art créatif d'Allah.
Les calculs incroyables des abeilles
Pour mieux comprendre la nature miraculeuse de ce que font les abeilles, imaginez que vous ayez un certain nombre de briques ayant exactement les mêmes dimensions. Il vous sera assez facile de travailler avec un ami pour les poser en ligne droite, en commençant la construction des deux côtés opposés en même temps. Il y a cependant une probabilité que, lorsque vous arriverez au milieu, il restera un espace vide, plus petit que la taille d’une seule brique. Vous pouvez résoudre ce problème en cassant l’une des briques et en remplissant l’espace vide.
Mais supposons que vous désiriez faire cela de la même manière que le font les abeilles en construisant leurs rayons, sans casser de brique, à part celles aux extrémités. (Les abeilles n’utilisent que des demi-hexagones aux bords du rayon à cause de la forme géométrique de l’hexagone). Alors, que ferez-vous ? En d’autres mots, vous n’avez le droit de casser que les briques aux extrémités, de la même manière que les abeilles le font avec leurs hexagones. Vous devez utiliser le reste des briques en entier, encore de la même manière que les abeilles.
Pour être en mesure de le faire, vous devrez faire des calculs. Vous ne pouvez pas réussir si vous commencez la tâche au hasard. Plusieurs étapes préliminaires seront nécessaires au succès, y compris :
- Vous devez prendre un mètre et mesurer la longueur de la ligne.
- Vous devez ensuite mesurer la longueur de l’une des briques.
- Vous devez diviser la longueur de la ligne par celle de la brique. Si la longueur de la ligne n’est pas un multiple exact de celle de la brique, alors le résultat que vous obtiendrez ne sera pas un nombre entier.
- Cette portion du nombre qui suit la virgule décimale est de la plus grande importance parce qu’il représentera de combien les deux briques aux extrémités doivent être raccourcies. Par exemple, si cette valeur est de 0,25, alors la longueur totale des briques aux extrémités ne doit pas excéder 0,25. Vous pouvez effectuer l’ajustement nécessaire selon le nombre que vous obtiendrez.
- Après avoir raccourci les deux briques des extrémités conformément à ce nombre, vous pouvez ensuite poser les autres en place. Quand vous arriverez au centre, la dernière brique devrait s’ajuster parfaitement pourvu que, évidemment, vous ayez effectué vos calculs correctement !
Cette analogie montre que pour un être humain, le succès est possible seulement en effectuant un certain nombre de calculs et en utilisant divers instruments de mesure.
Examinons maintenant les calculs effectués par les abeilles, lesquels sont beaucoup plus compliqués que ceux dans notre exemple de briques, en se rappelant qu’elles les font sans utiliser aucun instrument de mesure.
Souvenez-vous que les abeilles ne dessinent pas de lignes sur un champ plat et n’alignent pas les briques ensemble, mais elles ajoutent, les uns aux autres, des hexagones de même taille. Les abeilles sont des insectes ayant un cerveau de 0,74 millimètre cube et pesant entre 80 et 100 milligrammes.134 De plus, pour faire des hexagones de même taille, elles effectuent des calculs dont seuls les êtres humains sont capables et elles parviennent à des prouesses mathématiques que même les humains, quelquefois, trouveraient difficiles. Les abeilles sont capable d’effectuer tous ces calculs et ces mesures pendant qu’elles construisent leurs rayons de miel, accomplis ensemble en parfaite harmonie.
La largeur des cellules que les abeilles fabriquent en cire est toujours entre 5,2 et 5,4 millimètres. Pour comprimer la cellule dans un espace limité sans que des problèmes surgissent, la largeur des cellules semi hexagonales à leurs extrémités est de grande importance. Si les bords des cellules aux deux bouts (et quelquefois au troisième bout) sont légèrement trop larges ou trop étroites, il y aura alors un raccordements défectueux là où les pièces du rayon sont jointes au centre. On doit tenir compte ici d’un point important : même si le travail a commencé en effectuant de parfaits calculs, si un groupe d’abeilles commence légèrement au-dessus ou au-dessous des autres, au moment où elles se rejoindront, les rangées de cellules seront légèrement désalignées et il sera impossible de les joindre ensemble. Et si le groupe d’abeilles du centre laisse glisser leur partie de rayon légèrement à gauche ou à droite, elles seront alors incapables de joindre correctement les cellules avec celles de gauche ou de droite.
Pour retourner à notre analogie de pose de briques, si une troisième personne se joignait au travail quand les deux premiers ont déjà commencé à poser les briques à partir des deux extrémités, et si cette personne commence elle aussi à poser des briques sur la ligne, il est très probable que cela créera confusion. Dans ce cas, l’emplacement de la première brique posée par cet individu doit être précisément calculé. Si elle est placée incorrectement, il y aura des espaces de chaque côté de celle-ci.
Cependant, chez les abeilles, aucune de ces erreurs ne se produit. L’endroit où les parties du rayon s’unissent ensemble n’est jamais visible. Peu importe combien d’abeilles travaillent à la tâche, elles travaillent toutes ensemble en étonnante harmonie, tout comme si chacune était un ingénieur en génie civil.
Pourriez-vous faire un rayon régulier en n’utilisant qu’un crayon ?
Effectuez une simple expérience pour examiner la tâche que les abeilles exécutent. Commencez à dessiner des hexagones sur un morceau de papier, en essayant de les réunir tous ensemble au milieu de la page. Toutefois, vous devez essayer de vous assurer qu’aucun espace ne soit laissé entre les hexagones et qu’aucun des hexagones ne soient irréguliers. Mais le plus important, vous devez le faire sans utiliser d’instruments, tels un compas ou une équerre à dessin, et sans faire aucun calcul. Vous trouverez cela très difficile, sinon impossible. Imaginez trois ou quatre personnes commençant à partir de différents endroits sur la même feuille de papier et vous pourrez peut-être comprendre à quel point cette tâche est difficile en réalité.
C’est impossible pour un être humain de dessiner des hexagones réguliers avec un crayon et d’être ensuite en mesure de les joindre ensemble sans laisser aucune trace. Pourtant, les abeilles font exactement cela, en trois dimensions, pour des millions d’années.
Si vous faites une erreur, cependant, vous pouvez toujours l’effacer et recommencer. Or, les abeilles n’ont pas une pareille possibilité. Elles font leurs rayons de miel au premier essai, en ne faisant absolument pas d’erreur.
Conclusion
Comme nous l’avons vu tout au long de cet article, la plupart des tâches exécutées par les abeilles stupéfient les êtres humains. Durant la courte durée de leur vie, seulement quelques semaines, les abeilles font leur travail dans la ruche dans un ordre très précis. Des soins qu'elles prodiguent aux jeunes à la construction, de la récolte de nourriture à la production de miel, elles réussissent chacune de leurs tâches.
Le système nerveux de l’abeille, qui rend possible tous ces travaux, est composé d’environ 7.000 neurones. Un être humain en a environ 2 million de fois plus.138 Toutefois, comme nous l’avons vu très en détail, les abeilles sont capables d’exécuter toutes ces tâches à la perfection :
-Elles exécutent une série de tâches compliquées dans la ruche, comme nourrir les larves, nettoyer, refroidir l'air, entretenir et réparer.
-Elles sont capables de distinguer entre les abeilles amicales et hostiles.
Louange à Allah à Qui appartient tout ce qui est dans les cieux et tout ce qui est sur la terre. Et louange à Lui dans l’au-delà. Et c’est le Sage, le Parfaitement Connaisseur.(Sourate Saba, 1)
-Elles sont capables de donner des directions suivant l’angle du soleil.
-Elles sont capables de percevoir les rayons ultraviolets.
-Elles sont capables de calculer le poids du pollen qu’elles transportent.
-Elles sont capables d’effectuer des corrections à leur trajectoire durant le vol en observant la luminosité du ciel et en se servant des points de repère ainsi que de sentir les odeurs le long de leur route.
-Elles sont capables de calculer la distance qu’elles ont parcourue en vol.
-Elles peuvent mesurer la fréquence des mouvements dans la danse exécutée dans la ruche et, de là, calculer la distance de la source de nourriture.
-Même si la danse a lieu sur un plan vertical, elles sont capables de calculer exactement l’angle entre le soleil et la source de nourriture.
-Elles sont capables de bâtir d’exceptionnelles et régulières cellules hexagonales de rayon.
Cependant, en observant ces créatures capables d’exécuter toutes ces tâches, il est utile de mettre en évidence un point particulier : le nombre total de cellules nerveuses dans le cerveau de l’abeille est de loin inférieur au nombre de cellules nerveuses que l’être humain utilise pour prononcer le nom latin de l’abeille, Apis mellifica.139 Un cerveau d’abeille mesure seulement 0,74 millimètres cubes.140 De plus, malgré son corps plus gros, le cerveau de la reine, l’individu le plus important de toute la ruche, est même plus petit : seulement 0,71 millimètres cubes. La conclusion qui ressort de toutes ces statistiques est que le travail sophistiqué fait par les abeilles n’a pas de corrélation avec la taille de leurs cerveaux. Tous ces attributs parfaits leur ont été donnés.
Qui a donné aux abeilles toutes ces extraordinaires caractéristiques ? Comment ces créatures qui peuvent effectuer des calculs impossibles pour les êtres humains et qui ont été équipées avec autant de caractéristiques ont-elles été créées ? Comment se fait-il qu’aussitôt que ces insectes éclosent de leurs cocons, ils soient capables d’exécuter des tâches si incroyables sans bénéficier d'aucune formation spéciale ? Comment ces créatures -qui ne peuvent pas penser- sont-elles capables d’établir une telle structure organisationnelle ? De plus, comment se fait-il qu’elles remplissent tous leurs devoirs à l’intérieur d’un tel ordre communautaire ? L’organisation entre elles est si parfaite qu’elle ne peut qu’être le travail d’une intelligence supérieure.
En examinant toutes ces questions, une vérité ressort : C’est Allah tout-puissant Qui a donné aux abeilles toutes ces caractéristiques stupéfiantes. Tel qu’Il le fait avec tous les êtres vivants qu’Il a créés, avec les abeilles Allah révèle Sa sagesse infinie et Son incomparable création. Une personne qui est témoin de Sa création doit louanger Allah, le Seigneur de tout, et se soumettre à Lui.
Il n’y a pas d’être vivant qu’Il ne tienne par son toupet. Mon Seigneur, certes, est sur un droit chemin. (Sourate Hud, 56)

L'Anatomie parfaite de l'abeille


A Allah seul appartient le royaume des cieux, de la terre et de ce qu’ils renferment et Il est omnipotent. (Sourate al-Maidah, 120)
Un rapport dans Byte, une des revues les plus populaires dans le monde de l’informatique, contient une information très intéressante au sujet des abeilles.
La revue compare les cerveaux des abeilles aux ordinateurs ! Selon les résultats d’une étude présentée dans la revue, le cerveau de l’abeille travaille à un taux supérieur à l’ordinateur le plus avancé. Les ordinateurs les plus avancés d’aujourd’hui peuvent calculer 16 billions de calculs par seconde. Le nombre pour le cerveau de l’abeille est 625 fois plus grand, c’est-à-dire 10 trillions.
De plus, le cerveau de l’abeille consomme aussi moins d’énergie que l’ordinateur en exécutant tous ces calculs. L’énergie consommée par 10 millions d’abeilles est la même que celle utilisée par une seule ampoule de 100 Watt. (Le cerveau de l’abeille consomme moins de 10 microwatts d’énergie).111
Comme on peut le voir à l’aide de cette comparaison, chaque organe du corps de l’abeille, y compris son cerveau, a été spécialement créé pour exécuter les fonctions qu’elle doit entreprendre à moment donné. Son exosquelette, par exemple, est extrêmement fort et son système respiratoire permet que plus d’oxygène atteigne les tissus mous en faisant un meilleur emploi de l’air. Sa structure musculaire possède différentes caractéristiques dans différentes sections de son corps, dépendamment des exigences de ses mouvements. Les muscles des ailes, par exemple, ne sont pas pourvus de la membrane externe qui se retrouve dans les autres muscles et ce, pour permettre l’admission d’une quantité d’oxygène plus élevée. D’une manière analogue, ses systèmes d’odorat et de goûter sont parfaitement adaptés aux tâches telles la récolte.
Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, toutes les structures parfaites de l’abeille sont formées à l’intérieur d’une minuscule cellule dans laquelle elle complète les phases de son développement. La structure corporelle des abeilles est seulement une des preuves de l’incomparable art créatif et de l’infinie connaissance d'Allah. Allah révèle que Sa connaissance s’étend à tout :
En vérité votre seul Dieu est Allah, à part Lui il n’y a point de divinité. De Sa science Il embrasse tout. (Sourate Ta-Ha, 98)
Ce chapitre donnera une information sommaire au sujet des systèmes corporels des abeilles.
L’exosquelette de l’abeille
Comme les autres insectes, les abeilles ont un squelette externe composé d’une enveloppe dure articulée, formée d’une couche connue sous le nom de chitine. Ces couches ont été créées de façon à être assez dures pour former la structure du squelette externe.112
Les autres substances du squelette sont l’eau, les protéines et le gras.

Le système respiratoire



Le système respiratoire de l’abeille, connu comme le "système respiratoire trachéen", commence par des orifices respiratoires externes, ou stigmates, et est ensuite divisé en branches de manière à pouvoir atteindre chaque organe du corps de l’abeille. Les ramifications de la trachée s’élargissent pour former des sacs à air, qui sont grands bien que peu nombreux, utilisés pour emmagasiner l’air. Les petites ramifications et les tubes sortant des sacs s’étendent jusqu’aux tissus. Les abeilles peuvent accélérer le passage d’air dans leurs corps en contractant ces sacs, ce qui accélère l’oxygénation de leurs tissus.113
Le système vasculaire est composé d’ouvertures respiratoires qui permettent à l’air d’entrer et sortir du corps de l’ouvrière, d’une trachée principale et de sac à air qui transportent l’air à l’intérieur et hors des cellules.













Structure musculaire


Chaque muscle du corps de l’abeille est composé d’un nombre différent de fibres musculaires, faites de cellules longitudinales. Pour remplir ses fonctions, chaque cellule vivante a besoin d’énergie. La mitochondrie la fournit aux cellules. Pour que les abeilles soient capables de bouger, leurs muscles doivent avoir la propriété de contraction, un besoin auquel répondent les structures connues sous le nom de myofibrilles que l’on retrouve en grande quantité dans le fluide des fibres musculaires et qui possèdent en effet la faculté de se contracter.
Les myofibrilles sont composées de protéines et contiennent des chaînes de mitochondrie, grande et ovale. Le cytoplasme des fibres musculaires se remplit de glycogène que l’abeille utilise comme entrepôt d’énergie.










A- Les ailes antérieures et postérieures, les veines et les petits crochets (hamuli) des ouvrières qui relient les ailes postérieures et les ailes antérieures durant le vol. B- Ce sont les muscles de la poitrine qui fournissent la plus grande partie de la puissance durant le vol. La contraction des muscles longitudinaux et la rétraction des muscles verticaux allongent la poitrine vers le haut et tirent les ailes vers le bas. La rétraction des muscles longitudinaux et la contraction des muscles verticaux donnent l’effet contraire, tournant la poitrine vers le bas et tirant les ailes vers le haut. C’est cette structure anatomique qui permet aux abeilles de voler beaucoup mieux que plusieurs autres insectes.
Les myofibrilles dans les ailes à mouvements rapides des abeilles sont de 2,5 à 3 µm, mesurés de part en part.114 Ces minuscules structures permettent à l’abeille de battre ses ailes 250 fois par seconde.115 Quand elle est chargée de pollen, une abeille peut voler à une vitesse de 9 km/h et 13 km/h quand elle n’est pas chargée.
La structure des muscles permettant à l’abeille de se déplacer varie selon la zone d’utilisation. Par exemple, les muscles qui, comme les muscles alaires, doivent bouger très vite sont dépourvus de la membrane externe qu’ont les autres muscles, de manière à laisser entrer l’oxygène requis. De plus, tout le corps de l’abeille est équipé de tubes trachéens pour transporter l’oxygène dont le corps a besoin.116
La structure de l’aile
Les abeilles peuvent sembler n’avoir que deux ailes lorsqu’elles volent mais, en réalité, elles en ont quatre qui fonctionnent comme si elles n’étaient que deux. Cette utilisation est celle qui obéit le mieux aux lois de l’aérodynamique. Si ces ailes fonctionnaient séparément, elles seraient inutiles pour le vol. Pourtant, grâce à la structure spéciale de leurs ailes, les abeilles peuvent se déplacer plus vite que la plupart des autres créatures volantes.
Sur les ailes postérieures de l’abeille, il y a un grand nombre d’excroissances semblables à des crochets. Elles se fixent au bord arrière replié des ailes antérieures et permettent aux deux ailes d’agir comme s’il n’y en avait qu’une seule. Au repos, ces minuscules attaches se décrochent et les ailes antérieures et postérieures sont indépendantes de nouveau.117



Le système olfactif

Les récepteurs olfactifs sont sur leurs antennes. (Contrairement aux êtres humains, les récepteurs olfactifs des insectes ne sont pas situés dans les orifices respiratoires). Toutefois, ces nerfs sensitifs ne sont pas en contact direct avec la substance sentie puisque le corps des insectes, y compris leurs antennes, sont recouverts d’une enveloppe de chitine.
A l’aide d’un microscope, on peut voir que les antennes de l’abeille sont munies d’un grand nombre de plaques poreuses. Les nerfs olfactifs de son cerveau se terminent sur ces plaques couvertes d’une membrane spéciale qui aide à protéger les extrémités du nerf. Pourtant, elles sont encore capables de détecter les odeurs. La zone qui se trouve entre les plaques poreuses est couverte de minuscules poils sensoriels.
Les sept types de structures sensorielles sur les antennes :



a. Petit poil à paroi épaisse

b. Ergot à paroi épaisse

c. Cône à paroi mince

d. Grand cône à paroi mince

e. Plaque poreuse ou organe plate

f. Organe creux

g. Organe creux