Thursday, May 1, 2008

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CHAPITRE 1

LA CONCEPTION
MIRACULEUSE DU VOL DES INSECTES










Quand le sujet du vol est considéré,
les oiseaux viennent immédiatement à
l'esprit. Cependant, les oiseaux ne sont
pas les seules créatures à pouvoir
voler. De nombreuses espèces d'insectes
possèdent des aptitudes de vol
supérieures à celles des oiseaux. Le
papillon Monarque peut voler depuis
l'Amérique du Nord jusqu'au centre de
l'Amérique Continentale. Les mouches et
les libellules peuvent rester en
suspension dans l'air.


Les évolutionnistes affirment que les
insectes ont commencé à voler il y a 300
millions d'années. Pourtant, ils ne sont
pas capables de fournir la moindre
réponse concluante aux questions
fondamentales du type: comment le
premier insecte a-t-il développé des
ailes, pris son envol ou s'est maintenu
dans l'air?


Les évolutionnistes affirment
seulement que quelques couches de peau
sur le corps se sont probablement
transformées en ailes. En ayant
conscience du peu de crédibilité de leur
affirmation, ils affirment également que
les spécimens fossiles capables d'étayer
leur thèse ne sont pas encore
disponibles aujourd'hui.


Néanmoins, la conception sans défaut
des ailes des insectes ne laisse aucune
place aux coïncidences. Dans un article
intitulé "La conception mécanique des
ailes des insectes", le biologiste
anglais Robin Wootton écrit:


Plus nous comprenons le
fonctionnement des ailes des insectes,
plus leur conception subtile et
magnifique nous apparaît… Les structures
sont conçues traditionnellement pour se
déformer le moins possible; les
mécanismes sont conçus pour déplacer les
parties d'un composant de manière
prévisible. Les ailes des insectes
combinent les deux en un, en utilisant
des composants possédant de grandes
propriétés élastiques, assemblés
élégamment afin d'autoriser les
déformations appropriées en réponse aux
forces appropriées et afin d'utiliser au
mieux l'air. Elles ont peu, voire aucun
parallèle technologique - à ce jour.4


D'un autre côté, il n'y a aucune
preuve fossile pour appuyer l'évolution
imaginaire des insectes. C'est ce à quoi
fait référence le célèbre zoologiste
français Pierre Paul Grassé lorsqu'il
dit: "Nous sommes dans l'obscurité en ce
qui concerne l'origine des insectes."5
Examinons maintenant certaines des
caractéristiques intéressantes de ces
créatures qui laissent les
évolutionnistes dans le noir complet.








C'est Lui Dieu, le Créateur,
Celui qui donne un
commencement à toute chose,
le Formateur. À Lui les plus
beaux noms. Tout ce qui est
dans le cieux et la terre Le
glorifie. Et c'erst Lui le
Puissant, le Sage.

(Sourate al-Hasr: 24)


L'inspiration pour
l'hélicoptère: la libellule


Les ailes de la libellule ne peuvent
pas se replier contre son corps. De
plus, la manière dont les muscles du vol
sont utilisés pour bouger les ailes
diffère du reste des insectes. À cause
de ces propriétés, les évolutionnistes
affirment que les libellules sont des
"insectes primitifs".














Le photographe de la nature
Gilles Martin en train
d'observer des libellules


Au contraire, le système de vol de ces
soi-disant "insectes primitifs" n'est
rien d'autre qu'une merveille de
conception. Le premier fabriquant
mondial d'hélicoptères, Sikorsky, a
conçu un de ses hélicoptères en prenant
la libellule pour modèle.6
IBM, qui assista Sikorsky dans ce
projet, commença par modéliser une
libellule sur ordinateur (IBM 3081).
Deux mille interprétations furent
effectuées sur ordinateur à la lumière
des manœuvres de la libellule dans
l'air. Ainsi, le modèle de Sikorsky pour
transporter du personnel et de
l'artillerie fut construit sur des
exemples dérivés de la libellule.


Gilles Martin, un photographe de la
nature, a effectué une étude de deux ans
sur les libellules, et il conclut
également que ces créatures ont un
mécanisme de vol extrêmement complexe.


Le corps d'une libellule ressemble à
une structure hélicoïdale entourée de
métal. Deux ailes sont positionnées en
croix sur un corps qui affiche un
dégradé de couleurs du bleu ciel au
marron. Grâce à cette structure, la
libellule est capable d'effectuer de
superbes manœuvres. Quelle que soit la
vitesse ou la direction de son
mouvement, elle peut s'arrêter
immédiatement et commencer à voler la
direction opposée. Ou encore, elle peut
rester en suspension dans l'air afin de
chasser. Dans cette position, elle peut
bouger rapidement vers sa proie. Elle
peut accélérer jusqu'à une vitesse très
surprenante pour un insecte: 40 km/h, ce
qui est identique à un athlète courant
le 100 mètres aux Jeux Olympiques (39
km/h).














Les hélicoptères Sikorsky
ont été conçus en imitant la
conception parfaite et les
capacités de manœuvre d'une
libellule.


À cette vitesse, elle heurte sa
proie. Le choc de l'impact est très
violent. Cependant, l'armure de la
libellule est à la fois très résistante
et très flexible. La structure flexible
de son corps absorbe l'impact de la
collision. Cependant, on ne peut pas
dire la même chose pour sa proie.
Celle-ci s'évanouira ou sera même tuée
par l'impact.


À la suite de la collision, les
pattes arrière de la libellule jouent le
rôle de ses armes fatales. Les pattes se
détendent et capturent la proie choquée,
qui est ensuite rapidement démembrée et
consommée par les mâchoires puissantes
de la libellule.


La vue de la libellule est aussi
impressionnante que ses capacités à
réaliser des manœuvres soudaines à
grande vitesse. L'œil de la libellule
est considéré comme le meilleur exemple
parmi tous les insectes. Chacun des deux
yeux de la libellule représente environ
trente mille lentilles différentes. Deux
yeux semi-sphériques, chacun mesurant à
peu près la moitié de la taille de la
tête, fournissent à l'insecte un champ
de vision très large. Grâce à ses yeux,
la libellule peut pratiquement regarder
dans son dos.


Par conséquent, la libellule est un
assemblage de systèmes, chacun d'entre
eux possédant une structure unique et
parfaite. Le moindre dysfonctionnement
d'un de ces systèmes dérèglera tous les
autres. Cependant, tous ces systèmes
sont créés sans défaut et ainsi ces
créatures continuent de vivre.


Les ailes de la
libellule


La caractéristique la plus importante
de la libellule concerne ses ailes. Mais
il n'est pas possible à travers un
modèle d'évolution progressive
d'expliquer le mécanisme de vol qui
permet l'usage des ailes. Tout d'abord,
la théorie de l'évolution est
désorientée sur le sujet de l'origine
des ailes parce qu'elles ne peuvent
fonctionner correctement que si elles se
développent toutes en même temps.


Faisons l'hypothèse, pendant un court
instant, que les gènes d'un insecte
terrestre subissent une mutation et que
certaines parties de la peau affichent
un changement incertain. Il serait
absurde de suggérer qu'une autre
mutation se rajoutant à celle-ci
pourrait, par "coïncidence", former une
aile. De plus, les mutations du corps ne
fourniraient pas une aile complète à
l'insecte, et elles ne lui apporteraient
rien à part la réduction de sa mobilité.
L'insecte porterait alors un poids
supplémentaire, ce qui ne sert à rien.
Cela désavantagerait l'insecte vis-à-vis
de ses rivaux. D'ailleurs, selon le
principe fondamental de la théorie de
l'évolution, la sélection naturelle
tuerait cet insecte handicapé ainsi que
ses descendants.














L'œil d'une libellule est
considéré comme étant la
structure oculaire la plus
compliquée au monde. Chaque
œil contient environ trente
mille lentilles. Ces yeux
occupent à peu près la
moitié de la zone de la tête
et fournissent à l'insecte
un très grand champ de
vision parce qu'il peut
pratiquement regarder dans
son dos. Les ailes d'une
libellule sont conçues avec
une telle complexité
qu'elles rendent absurde la
moindre idée d'une
implication de coïncidences
dans leur origine. La
membrane aérodynamique des
ailes et chaque pore sur la
membrane est un résultat
direct de planification et
de calcul surnaturels.


Les mutations surviennent en plus
très rarement. Elles nuisent toujours
aux créatures, provoquant des maladies
mortelles dans la plupart des cas. C'est
pourquoi il est impossible que des
mutations mineures conduisent certaines
formations du corps d'une libellule à
évoluer vers un mécanisme de vol. Après
tout ceci, posons-nous cette question:
même si l'on fait l'hypothèse, contre
toute logique, que le scénario suggéré
par les évolutionnistes ait pu se
produire, pourquoi les fossiles de
"libellule primitive", qui accorderaient
une certaine crédibilité à ce scénario,
n'existent-ils pas?












La chitine, carapace
entourant le corps des
insectes, est assez solide
pour agir comme un
squelette, qui est, pour cet
insecte, formée dans une
couleur très attrayante.


Il n'y a aucune différence entre les
fossiles de libellule les plus anciens
et les libellules d'aujourd'hui. Il n'y
a aucune trace d'une "demi-libellule" ou
d'une "libellule avec de nouvelles ailes
émergentes" qui précédent ces fossiles.


Tout comme le reste des formes de
vie, la libellule est apparue tout d'un
coup et n'a pas changé depuis ce jour.
En d'autres mots, elle a été créée par
Dieu et n'a jamais "évolué".


Les squelettes des insectes sont
formés par une substance solide et
protectrice appelée chitine. Cette
substance a été créée avec suffisamment
de solidité pour former l'exosquelette.
Il est aussi suffisamment flexible pour
être déplacé par les muscles utilisés
pour voler. Les ailes peuvent bouger
d'avant en arrière ou de haut en bas.
Ces mouvements d'ailes sont facilités
par une structure d'articulation
complexe. La libellule a deux paires
d'ailes, une avancée par rapport à
l'autre. Les ailes opèrent de manière
asynchrone. C'est-à-dire, quand les deux
ailes frontales s'élèvent, la paire
d'ailes arrière descend. Deux groupes
opposés de muscles déplacent les ailes.
Les muscles sont reliés à des leviers à
l'intérieur du corps. Quand un groupe de
muscles tire une paire d'ailes en se
contractant, l'autre groupe de muscles
ouvre l'autre paire en se relâchant. Les
hélicoptères montent et descendent par
une technique similaire. Cela permet aux
libellules de planer, de reculer ou de
changer rapidement de direction.














La figure ci-dessus montre
le mouvement des ailes d'une
libellule durant le vol. Les
ailes antérieures sont
marquées d'un point rouge.
Une étude approfondie révèle
que les paires antérieures
et postérieures des ailes
battent à des rythmes
différents, ce qui donne à
l'insecte une technique de
vol superbe. Le mouvement
des ailes est rendu possible
par des muscles particuliers
opérant en harmonie.


La métamorphose de la
libellule













Un fossile de libellule vieux de
250 millions d'années et une
libellule moderne


Les libellules femelles ne s'accouplent
pas de nouveau après la fertilisation.
Cependant, cela ne pose pas de problème
aux mâles de


l'espèce Calopteryx virgo. En
utilisant les crochets de sa queue, le
mâle capture la femelle par le cou (1).
La femelle entoure ses pattes autour de
la queue du mâle. Le mâle, en utilisant
des extensions spéciales de sa queue
(2), nettoie toute trace de sperme
laissée par un autre mâle. Puis, il
injecte son propre sperme dans la cavité
reproductrice de la femelle. Puisque ce
processus prend des heures, ils volent
quelques fois dans cette position
enlacée. La libellule laisse les œufs
matures dans un lac ou une mare peu
profonds (3). Une fois que la nymphe
sort de son œuf, elle vit dans l'eau
durant trois ou quatre ans (4). Durant
cette période, elle se nourrit également
dans l'eau (5). Pour cette raison, elle
a été créée avec un corps capable de
nager assez rapidement pour attraper un
poisson et des mâchoires assez
puissantes pour démembrer une proie. Au
fur et à mesure que la nymphe grandit,
la peau entourant son corps se resserre.
Elle perd cette peau à quatre moments
différents. Quand l'heure du changement
final est arrivée, elle quitte l'eau et
commence à escalader une plante de
grande taille ou un rocher (6). Elle
grimpe jusqu'à ce que ses pattes n'en
puissent plus. Puis, elle sécurise sa
position à l'aide de crampons situés à
l'extrémité de ses pieds. Une glissade
et une chute de cette hauteur signifient
la mort.
































Cette dernière phase diffère des
quatre précédentes car Dieu façonne la
nymphe en une créature volante à travers
une transformation merveilleuse.


Le dos de la nymphe craque en premier
(7). La fente s'élargit et permet à une
nouvelle créature, totalement différente
de la précédente, de sortir. Ce corps
extrêmement fragile est assuré grâce à
des liens qui s'étendent de la créature
précédente (8). Ces liens sont créés
afin d'avoir la flexibilité et la
transparence idéale. Autrement, ils
pourraient casser et ne supporteraient
pas l'insecte, ce qui signifierait sa
chute dans l'eau et sa mort.


De plus, une série de mécanismes
aident la libellule à muer. Le corps de
la libellule rétrécit et se plisse dans
l'ancien corps. Afin "d'ouvrir" ce
corps, un système particulier de pompe
et un fluide spécial sont créés pour
être utilisés dans ce mécanisme. Ces
parties ridées du corps de l'insecte
gonflent par l'injection de fluide après
la sortie à travers la fissure (9). En
même temps, des solvants chimiques
commencent à casser les liens entre les
nouvelles pattes et les anciennes sans
dommage. Ce processus survient
parfaitement même s'il serait
dévastateur si une patte venait à être
recouverte de solvant. Les pattes
restent sèches et durcissent pendant
vingt minutes avant le moindre
mouvement.










Les ailes sont déjà complètement
développées mais sont replies. Le fluide
est pompé par des contractions
vigoureuses du corps dans les tissus des
ailes (10). Les ailes sèchent ensuite
après leur déploiement (11).
















Après avoir quitté son ancien corps
et séché complètement, la libellule
teste ses pattes et ses ailes. Les
pattes sont repliées et dépliées une par
une et les ailes sont levées et
baissées.








Enfin, l'insecte atteint la forme
conçue pour le vol. Il est difficile
pour quiconque de croire que cette
créature volant parfaitement est la même
que la créature ressemblant à une
chenille qui a quitté l'eau (12). La
libellule pompe vers l'extérieur le
fluide en excès, pour équilibrer le
système. La métamorphose est complète et
l'insecte est prêt à voler.


On se rend compte de nouveau de
l'impossibilité des affirmations de
l'évolution quand on essaye de trouver
l'origine de cette transformation
miraculeuse. La théorie de l'évolution
affirme que toutes les créatures sont
apparues via des changements aléatoires.


Cependant, la métamorphose de la
libellule est un procédé extrêmement
compliqué qui ne laisse pas la place à
la moindre erreur. Le moindre obstacle
au cours d'une de ces phases rendrait la
métamorphose incomplète et provoquerait
une lésion ou la mort de la libellule.
Une métamorphose est clairement un cycle
de "complexité irréductible" et est donc
une preuve explicite de conception.


En bref, la métamorphose de la
libellule est une des innombrables
preuves de la manière parfaite dont Dieu
crée les êtres vivants. L'art
merveilleux de Dieu se manifeste même
chez un insecte.


Les mécanismes du vol











Le système d'ailes à double
équilibre se retrouve chez
les insectes ayant des
battements moins fréquents.


Les ailes des mouches vibrent selon les
signaux électriques conduits par les
nerfs. Par exemple, chez une sauterelle,
chacun de ces signaux nerveux aboutit à
une contraction d'un muscle, ce qui à
son tour bouge l'aile. Deux groupes de
muscles opposés, appelés "fléchisseurs"
et "extenseurs", permettent aux ailes de
bouger de haut en bas en tirant dans des
directions opposées.

Les sauterelles battent des ailes
douze à quinze fois par seconde mais des
insectes plus petits ont besoin de
cadences plus élevées pour voler. Par
exemple, tandis que les abeilles, les
guêpes et les mouches battent des ailes
200 à 400 fois par seconde, ce taux
passe à 1.000 chez la mouche des sables
et certains parasites d'un millimètre de
long.7 Une autre
preuve explicite de la création parfaite
de Dieu est qu'une créature volante d'un
millimètre de long puisse battre des
ailes à la vitesse extraordinaire de
1.000 fois par seconde sans prendre feu,
se déchirer ou se fatiguer.


On a mentionné que les ailes des
mouches sont activées au moyen de
signaux électriques conduits via les
nerfs. Cependant, une cellule nerveuse
n'est capable de transmettre qu'un
maximum de 200 signaux par seconde. Dès
lors, comment est-il possible que de
petits insectes volants puissent battre
des ailes 1.000 fois par seconde?


Les mouches qui battent des ailes 200
fois par seconde ont une relation
nerf-muscle qui est différente de celle
des sauterelles. Il y a un signal
conduit pour chaque dizaine de battement
d'ailes. De plus, les muscles connus
comme étant des muscles fibreux
fonctionnent différemment des muscles
des sauterelles. Les signaux nerveux ne
préviennent que les muscles en
préparation pour le vol et, quand ils
atteignent un certain niveau de tension,
ils se relâchent d'eux-mêmes.


Il existe un système chez les
mouches, les guêpes et les abeilles qui
transforme les battements d'ailes en
mouvements "automatiques". Les muscles
qui permettent le vol chez ces insectes
ne sont pas directement reliés aux os du
corps. Les ailes sont attachées à la
poitrine avec un joint qui fonctionne
comme un pivot. Les muscles qui bougent
les ailes sont connectés aux surfaces
basses et hautes de la poitrine. Quand
ces muscles se contractent, la poitrine
bouge dans la direction opposée, ce qui,
à son tour crée une traction vers le
bas.


Relâcher un groupe de muscles conduit
automatiquement à la contraction d'un
groupe opposé suivi d'une relaxation. En
d'autres termes, c'est un "système
automatique". De cette manière, les
mouvements des muscles continuent sans
interruption jusqu'à ce qu'un signal
d'alerte contraire soit délivré par les
nerfs qui contrôlent le système.8


Un mécanisme de vol de cette sorte
peut être comparé à une horloge qui
fonctionne sur la base d'un ressort. Les
différentes parties du mécanisme sont
situées si précisément qu'un simple
mouvement met facilement en route le
battement d'ailes. Il est impossible de
ne pas voir la conception parfaite dans
cet exemple.













UN
SYSTÉME D'AILES

DOUBLEMENT ÉQUILIBRÉ






Certaines mouches battent
des ailes jusqu'à mille fois
par seconde. Afin de
faciliter ce mouvement
extraordinaire, un système
très particulier a été créé.
Plutôt que de bouger
directement les ailes, les
muscles activent un tissu
spécial auquel les ailes
sont rattachées par une
articulation en forme de
pivot. Ce tissu particulier
permet aux ailes de battre
un grand nombre de fois avec
une seule impulsion.


Le système derrière
la force de poussée












Encarsia


Il n'est pas suffisant de battre des
ailes de haut en bas pour maintenir un
vol régulier. Les ailes doivent changer
d'angle au cours de chaque battement
pour créer une force de poussée aussi
bien qu'une élévation. Les ailes ont une
certaine flexibilité pour tourner qui
dépend du type d'insecte. Les muscles de
vol principaux, qui produisent aussi
l'énergie nécessaire au vol, fournissent
cette flexibilité.


Par exemple, pour s'élever plus en
altitude, les muscles entre les
articulations des ailes se contractent
d'avantage afin d'augmenter l'angle des
ailes. Des études conduites en utilisant
des techniques de vidéo à haute vitesse
ont révélé que les ailes suivent un
chemin elliptique au cours du vol. En
d'autres mots, l'insecte ne bouge pas
seulement ses ailes de haut en bas mais
il les bouge suivant un mouvement
circulaire comme les rames d'un bateau.
Ce mouvement est rendu possible par les
muscles principaux.


Le plus grand problème rencontré par
les espèces d'insectes ayant de petits
corps est l'inertie atteignant des
niveaux significatifs. L'air se comporte
comme une colle sur les ailes de ces
petits insectes et réduit grandement
leur efficacité.












Les mouches des fruits ont
besoin de grandes quantités
d'énergie afin de maintenir
1.000 battements à la seconde.
Cette énergie se trouve dans les
nutriments riches en hydrates de
carbone qu'elles extraient des
fleurs. À cause de leurs rayures
jaunes et noires et de leur
ressemblance avec les abeilles,
ces mouches arrivent à se
soustraire à un grand nombre
d'attaquants.


Par conséquent, certains insectes,
dont la taille des ailes n'excède pas un
millimètre, doivent battre des ailes
1.000 fois par seconde afin de surmonter
l'inertie.


Les chercheurs pensent que cette
vitesse seule n'est pas suffisante pour
porter l'insecte et qu'il utilise
d'autres systèmes.















Une mouche est 100 milliards de
fois plus petite qu'un avion.
Néanmoins, elle est équipée avec
un dispositif compliqué
fonctionnant comme un gyroscope
et un stabilisateur horizontal,
qui sont vitalement importants
pour pouvoir voler. Ses
techniques de manœuvrabilité et
de vol, d'un autre côté, sont de
loin supérieures à celles d'un
avion.

Comme exemple, on peut citer certains
types de petits parasites, Encarsia,
qui utilisent une méthode appelée
"frappe et s'écarte". Dans cette
méthode, les ailes sont frappées l'une
contre l'autre à la pointe des plumes
puis s'écartent. Les faces avant des
ailes, où une grosse veine est située,
se séparent en premier, permettant une
circulation d'air dans la zone
pressurisée entre les deux. Ce flux crée
un vortex aidant la force d'élévation du
frappement des ailes.9


Il existe un autre système
particulier créé pour maintenir les
insectes fermement dans l'air. Certaines
mouches ont seulement une paire d'ailes
et des organes ronds sur le dos appelés
haltères. Les haltères battent comme des
ailes normales durant le vol mais ne
produisent aucune force d'élévation
comme le font les ailes. Les haltères
bougent quand la direction de vol
change, et empêchent l'insecte de perdre
sa direction. Ce système ressemble au
gyroscope utilisé pour la navigation
dans les avions d'aujourd'hui.10














Beaucoup d'insectes peuvent
replier leurs ailes. Une
fois repliées, les ailes
sont facilement manipulées
grâce aux parties
auxiliaires à leur
extrémité. L'US Air Force a
produit l'avion Intruder E6B
avec des ailes pliables
après s'être inspirée de cet
exemple. Tandis que les
abeilles et les mouches sont
capables de replier leurs
ailes complètes sur
elles-mêmes, le E6B ne peut
replier que la moitié de ses
ailes.










La résiline


L'articulation de
l'aile contient une protéine
spéciale, appelée résiline,
qui est extrêmement
flexible. En laboratoire,
les ingénieurs chimistes
travaillent pour reproduire
ce composé chimique, qui
affiche des propriétés très
supérieures par rapport au
caoutchouc naturel ou
artificiel. La résiline est
une substance capable
d'absorber la force qui lui
est appliquée aussi bien que
de libérer toute l'énergie
une fois que cette force
disparaît.

De ce point de vue,
l'efficacité de la résiline
atteint la valeur très
élevée de 96%. De cette
manière, approximativement
85% de l'énergie utilisée
pour soulever l'aile est
stockée et réutilisée quand
elle redescend.11
Les parois et les muscles
thoraciques sont aussi
construits afin d'aider ce
phénomène.















Le dessin sur la gauche montre
les capacités de manœuvre de
trois avions qui sont considérés
comme étant les meilleurs de
leurs catégories. Cependant, les
mouches et les abeilles sont
capables de changer soudainement
de direction sans réduire leur
vitesse. Cet exemple démontre à
quel point la technologie des
avions à réaction est faible en
comparaison de celle des
abeilles et des mouches


Le dessin, qui indique le chemin
suivi par une abeille à
l'intérieur d'un cube en verre,
montre à quel point l'abeille
réussit à voler dans n'importe
quelle direction y compris vers
le haut et le bas, à atterrir et
à décoller.



Le système
respiratoire particulier des insectes


Les mouches volent à des vitesses
très élevées par rapport à leur taille.
Les libellules peuvent voler jusqu'à 40
km/h. Des insectes plus petits peuvent
même atteindre 50 km/h. Ces vitesses
équivalent à des milliers de kilomètres
par heure chez nous les humains. Les
humains ne peuvent atteindre ces
vitesses qu'avec des avions. Cependant,
quand on considère la taille d'un avion
en comparaison à celle d'un humain, il
apparaît clairement que ces insectes
volent en réalité beaucoup plus vites
que les avions.


Les avions à réaction utilisent des
carburants spéciaux pour leurs moteurs.
Le vol des insectes nécessite également
de hauts niveaux d'énergie. Les insectes
ont aussi besoin de grandes quantités
d'oxygène afin de brûler cette énergie.
Le besoin pour de grands volumes
d'oxygène est satisfait par un système
respiratoire extraordinaire logé dans le
corps des mouches et d'autres insectes.













Il existe un
système extraordinaire créé dans
les corps des mouches et
d'autres insectes afin de
satisfaire leur besoin élevé en
oxygène: l'air, comme dans la
circulation sanguine, est
transporté directement dans les
tissus au moyen de tubes
particuliers.

Un exemple de ce système chez
les sauterelles est décrit
ci-dessus:


A) La
trachée-artère d'une sauterelle
vue sous un microscope
électronique. Autour des parois
de la trachée se trouve un
renfort en spiral similaire à
celui d'un tuyau d'aspirateur.

B) Chaque trachée-artère fournit
de l'oxygène aux cellules du
corps de l'insecte et enlève le
gaz carbonique.


Ce système respiratoire fonctionne
différemment du nôtre. En ce qui nous
concerne, nous inspirons l'air dans nos
poumons. Là, l'oxygène est dissout dans
le sang qui le transporte vers toutes
les parties du corps. Quant à la mouche,
ses besoins en oxygène sont si élevés
qu'il ne peut y avoir de délai pour le
transport de l'oxygène aux cellules du
corps par le sang. Pour résoudre ce
problème, un système très particulier
existe. Les conduits d'air dans le corps
de l'insecte transportent l'air vers
différentes zones du corps. Tout comme
le système circulatoire du corps, il
existe un réseau complexe et intriqué de
tubes (appelé système "trachéal") qui
fournit l'air contenant l'oxygène à
chaque cellule du corps.


Grâce à ce système, les cellules qui
composent les muscles du vol extraient
l'oxygène directement de ces tubes. Ce
système aide également à refroidir les
muscles qui fonctionnent jusqu'à des
taux de 1.000 cycles par seconde.


Il est évident que ce système est un
exemple de création. Aucun processus dû
à des coïncidences ne peut expliquer une
conception aussi complexe. Il est
également impossible que ce système se
soit développé par étapes successives
comme le suggère l'évolution. À moins
que le système trachéal soit
complètement fonctionnel, aucune étape
intermédiaire ne pourrait être d'aucun
avantage pour la créature, mais au
contraire, l'handicaperait en rendant
son système respiratoire non
fonctionnel.


Tous les systèmes que nous avons
étudiés jusqu'ici démontrent de la même
manière qu'il existe une conception
extra-ordinaire jusque dans des
créatures insignifiantes comme les
mouches. Une simple mouche est un
miracle qui témoigne de la conception
parfaite dans la création de Dieu. D'un
autre côté, le "processus
évolutionniste" adopté par le darwinisme
est très loin d'expliquer le
développement d'un seul système chez la
mouche. Dans le Coran, Dieu invite tous
les humains à considérer ce fait:


Ô hommes! Une
parabole vous est proposée, écoutez-la:
ceux que vous invoquez en dehors de Dieu
ne sauraient même pas créer une mouche,
quand [bien] même ils s'uniraient pour
cela. Et si la mouche les dépouillait de
quelque chose, ils ne sauraient le lui
reprendre. Le solliciteur et le
sollicité sont [également] faibles!
(Sourate al-Hajj: 73)


"… ILS NE SAURAIENT
MÊME PAS CRÉER UNE MOUCHE…"


Même une simple mouche est supérieure
aux appareils technologiques que
l'humanité a produits. De plus, c'est un
"être vivant". Les avions et les
hélicoptères sont utilisés pendant un
certain temps, après quoi ils sont
abandonnés à la rouille. La mouche, d'un
autre côté, produit une progéniture
similaire.










Ô hommes! Une
parabole vous est proposée, écoutez-la:
ceux que vous invoquez en dehors de Dieu
ne sauraient méme pas créer une mouche,
quand méme ils s'uniraient pour cela…
Ils n'ont pas estimé Dieu à Sa juste
valeur; Dieu est certes Fort et
Puissant. (Sourate al-Hajj: 73-74)















gauche) Une mouche peut
facilement marcher sur les
surfaces les plus glissantes
ou rester accrochée sur un
plafond pendant des heures.
Ses pieds sont mieux équipés
pour s'accrocher au verre,
aux murs et aux plafonds que
ceux d'un grimpeur. Si les
griffes rétractiles ne sont
pas suffisantes, des
coussinets à succion sur ses
pieds l'attachent à la
surface. La puissance de
tenue de la succion a été
augmentée par un fluide
appliqué à cet effet.



(à droite) La mouche commune
utilise le labelle situé
dans sa bouche pour "tester
la qualité" de la nourriture
avant de se nourrir.
Contrairement à beaucoup
d'autres créatures, la
mouche digère sa nourriture
extérieurement. Elle
applique un fluide
dissolvant à la nourriture.
Ce fluide dissout la
nourriture en liquide que la
mouche peut aspirer. Puis,
la mouche absorbe les
nutriments liquides au moyen
du labelle qui applique
doucement le liquide dans sa
trompe.



Le vol d'une mouche commune est un
phénomène extrêmement compliqué. Tout
d'abord, la mouche inspecte
méticuleusement les organes utilisés
lors de la navigation. Puis, elle se
prépare au vol en Le vol d'une mouche
commune est un phénomène extrêmement
complexe. Tout d'abord, la mouche
inspecte méticuleusement les organes
utilisés lors de la navigation Puis,
elle se prépare au vol en ajustant les
organes d'équilibrage de l'avant. Enfin,
elle calcule l'angle de décollage en
fonction de la direction du vent et de
sa vitesse, au moyen des récepteurs de
ses antennes. Puis elle décolle. Mais
tout ceci se déroule en un centième de
seconde. Une fois en l'air, elle peut
accélérer rapidement et atteindre une
vitesse de 10km/h.


Pour cette raison, on peut lui donner
le surnom de "maître du vol
acrobatique". Elle peut voler en
réalisant des zigzags extraordinaires.
Elle peut décoller à la verticale d'où
elle se trouve. Quelle que soit la
surface, glissante ou non accueillante,
elle peut atterrir avec succès n'importe
où.


Une autre capacité de ce magicien des
airs est sa capacité à atterrir sur les
plafonds. À cause de la gravité elle ne
devrait pas pouvoir tenir; elle devrait
tomber. Cependant, elle a été créée avec
certains systèmes qui rendent
l'impossible possible. À l'extrémité de
ses pattes se trouvent de minuscules
coussins à succion. De plus, ces
coussinets répandent un fluide collant
lorsqu'ils touchent une surface. Ce
fluide collant lui permet de rester
accrochée à un plafond. Lorsqu'elle
s'approche du plafond, elle allonge ses
pattes vers l'avant et dès qu'elle sent
le contact du plafond elle se retourne
et s'accroche à celui-ci. La mouche
commune a deux ailes. Ces ailes, qui
sont fusionnées à moitié avec le corps
et contiennent une membrane très fine
entrecoupée de veines, peuvent
fonctionner indépendamment l'une de
l'autre. Cependant, au cours du vol,
elles bougent d'avant en arrière sur un
axe comme les avions à une seule aile.
Les muscles permettant le mouvement des
ailes se contractent au décollage et se
relâchent à l'atterrissage. Bien qu'ils
soient contrôlés par des nerfs au début
du vol, ces muscles et les mouvements
des ailes deviennent automatiques après
un certain moment.


Des récepteurs situés sous les ailes
et à l'arrière de la tête envoient
immédiatement au cerveau des
informations concernant le vol. Si la
mouche rencontre un nouveau courant
d'air durant le vol, ces récepteurs
envoient rapidement les signaux
nécessaires au cerveau. Les muscles,
alors, commencent à diriger les ailes
selon la nouvelle situation. C'est de
cette manière qu'une mouche peut
détecter un autre insecte qui crée un
courant d'air supplémentaire et peut se
mettre en sécurité la plupart du temps.
La mouche commune bouge ses ailes des
centaines de fois par seconde. L'énergie
dépensée au cours du vol est environ
cent fois celle dépensée lorsqu'elle se
repose. De ce point de vue, on peut dire
que c'est une créature très puissante
car le métabolisme humain ne peut
dépenser que dix fois plus d'énergie
dans les situations d'urgence en
comparaison du rythme normal de la vie.
En outre, un être humain ne peut
maintenir cette dépense d'énergie que
pendant quelques minutes seulement alors
que la mouche commune peut soutenir ce
rythme pendant une demi-heure et elle
peut voyager sur deux kilomètres à la
même vitesse.12
















La conception de ses ailes donne
à la mouche ses capacités de vol
supérieures. Les bords, les
surfaces et les veines de ces
ailes sont recouverts de poils
récepteurs hautement sensibles
qui permettent à la mouche de
détecter les courants d'air et
les pressions mécaniques.


L'œil de la
mouche commune est compose de
6.000 structures oculaires
hexagonales, appelées ommatidies.
Puisque chaque ommatidie est
dirigée dans une direction
différente, c'est-à-dire vers
l'avant, l'arrière, le dessous,
le dessus et sur tous les côtés,
la mouche peut voir n'importe où.
En d'autres mots, elle peut tout
voir dans un champ de vision de
360 degrés. Huit neurones photo-récepteurs
(des récepteurs de lumière) sont
attachés à chacune de ces unités.
Donc, le nombre total de
cellules réceptrices dans un œil
est d'environ 48.000. C'est
ainsi qu'il peut analyser
jusqu'à 100 images par seconde.